Les couvertures partielles du périphérique tant demandées et attendues par les habitants et les Conseils de quartier de la Porte de Vincennes lors des réunions publiques n’auront pas lieu.
En ce dernier Conseil de Paris, la majorité a donné le feu vert pour le GPRU de la Porte de Vincennes.
La Ville de Paris a décidé que les efforts financiers et les prouesses architecturales seraient réservés aux opérations prestigieuses du centre et de l’ouest parisien tel que le chantier gargantuesque des Halles (800 millions d’€ hors taxes pour le moment) ou encore le stade Jean Bouin (200 millions d’Euros).
Et pourtant une couverture partielle du périphérique aurait permis d’améliorer le cadre de vie des habitants en diminuant les nuisances sonores, visuelles et polluantes, en gagnant du foncier destiné à plus d’équipement publics comme des installations sportives. Il aurait aussi permis de créer une continuité urbaine avec les communes voisines.
Pour se donner bonne conscience la municipalité se rattrape avec du rafistolage comme le talus anti-bruit.
Encore une illustration de l’aboutissement de non concertation à la sauce Delanoë/Hidalgo et de la contradiction entre les actes et les promesses de campagne. C’est hélas aussi le chemin que prend aussi le projet Bercy Charenton dans le XIIème arrondissement, dernière grande réserve foncière de Paris. Seule l’alternance permettra de reconsidérer ces projets de façon audacieuse et surtout plus proche des préoccupations des parisiens.
Valérie Montandon
Chef de file de NKM pour le 12ème arrondissement de Paris
2 pings
[…] Heureusement, nous allons nous en charger : voir le dossier […]
[…] heureusement, nous allons nous en charger : voir le dossier […]