C’est comme ministre du Commerce et de l’Artisanat que Jean-Pierre Raffarin est entré pour la première fois dans un gouvernement de la cinquième république. Il s’y est alors fait connaître grâce aux bonnes mesures qu’il a prises en faveur des PME, notamment pour préserver l’artisanat et le commerce de proximité.
Or, la politique fiscale menée par Anne Hidalgo nuit particulièrement à ces modestes chefs d’entreprises, courageux, qui participent pleinement à la vie de nos quartiers. Bien pire, le projet de Bercy-Charenton tel qu’imaginé par Madame HIdalgo, qui prévoit la destruction des tunnels Baron-le-Roy, menace directement les commerçants qui y sont installés, depuis des décennies.
L’ancien premier ministre de Jacques Chirac, de 2002 à 2005 a donc naturellement choisi la place d’Aligre, où il a rencontré les associations de commerçants du marché Beauvau, pour soutenir notre tête de liste dans le 12ème, Valérie Montandon et son équipe, qui s’engagent pour préserver ce type commerce (les propositions sur ce sujet).
La presse était certes au rendez-vous mais les questions ont davantage tourné autour de la gravité des écoutes du président Sarkozy et de son avocat. Si Monsieur Raffarin, a pu indiquer qu’il s’agit pour lui « d’une affaire majeure », il s’est également exprimé sur les municipales à Paris et sur l’enjeux que représente notre arrondissement :
S’il y a une personne qui peut faire la différence pour emporter le 12e arrondissement de Paris, c’est Valérie Montandon.
Jean Pierre Raffarin
Valérie Montandon et Jean-Pierre Raffarin, accompagnés des colistiers François Haab, Isabelle Tavaux, Franck Margain, Corine Tapiero Fabien Simon, Charlotte Senlier, Alain Lemouzy, Ingrid Leddet ou encore Marc d’Héré ont ensuite pu échanger avec habitants et les commerçants (qui ont d’ailleurs gentiment offert quelques unes de leur spécialités culinaires).
Il était également important de rassurer ces derniers car, alors que les locaux commerciaux du marché Beauvau sont des concessions de la mairie de Paris, l’administration actuelle n’a pas de politique claire sur leur renouvellement.
Surtout, la durée des concessions n’est pas cohérente avec les investissements. Certains commerçants sont donc très gênés pour investir dans des travaux coûteux, pourtant nécessaires aux bons accueils des consommateurs, sans aucune garantie de pouvoir demeurer à leur emplacement.
Il est donc temps de mettre fin à cette précarité commerciale par la mise en place d’une équipe municipale plus proche des préoccupations économiques de l’arrondissement.
Matthieu Seingier
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