Le journal les Nouvelles du 12, auquel j’ai la joie de participer, propose un rubrique le 12e insolite. Voici un extrait du journal n°9 de la rentrée 2016, qui consacre quelques articles sur les façades insolites du 12e :
LE GRAND LAVOIR DU MARCHÉ LENOIR, 3 RUE DE COTTE
Initialement situé au 9 rue de Cotte (il en porte encore le numéro), le lavoir d’Aligre a été construit en 1818. Il témoigne de ces anciennes blanchisseries de quartiers qui étaient au nombre de 300 dans la capitale. Lors de la construction d’un équipement public, des riverains se mobilisèrent pour sauver les vestiges de sa façade qui furent alors déplacés d’une quarantaine de mètres.
Ces anciens lavoirs étaient souvent évoqués par des écrivains qui y racontaient l’ambiance typique parfois même électrique de ces établissements. Celui d’Aligre était justement mentionné dans l’ouvrage de Victor Hugo, Histoire d’un crime. » par « Si vous souhaitez vous plonger dans l’ambiance typique, parfois même électrique de ces établissements si vivants autrefois, relatée par tant d’écrivains, l’Histoire d’un crime de Victor Hugo devrait vous combler.
PAVILLON DE L’HORLOGE : 18 RUE DE REUILLY
Au n° 18 de la rue de Reuilly, se profile une voie entourée de pavillons à l’architecture harmonieuse et décorés de marquises en zinc et de lanternes. Au bout de l’impasse, trône une peinture en trompe l’œil d’une horloge qui indique 17h07 pour l’éternité…
LA RUE ERNEST LACOSTE
Ouverte en 1914, le début de la rue Ernest Lacoste et ses ensembles de maisons avec jardin typique par la travée traitée en avantcorps, leurs balustres au premier étage et des toitures en ardoise dont certaines sont percées d’œil de bœuf et de lucarnes, a un air de province. N’y chercher pas de crocodile, le nom de cette rue correspond à celui d’un propriétaire qui n’a pas marqué l’Histoire.
SENTIER DES MERISIERS, 9 RUE DU NIGER
Reliquat d’un sentier du village de Saint-Mandé qui se terminait rue des Charbonniers (rue du Niger), réduit avec l’enceinte de Thiers (boulevard Soult), il constitue la voie la plus étroite de Paris avec une largeur minimale de 87 cm ! Les merisiers d’antan ont laissé place à de jolies maisons dont une à colombage atypique qui contribue au charme de ce passage
LA FAÇADE DU COMMISSARIAT CENTRAL DE POLICE 80 AVENUE DAUMESNIL
C’est de la promenade plantée qu’on admire le mieux le haut de l’hôtel de police, dominé par 13 réinterprétations du célèbre « Esclave mourant » de Michel-Ange (sculpture exposée au Louvre à côté de « l’Esclave rebelle »). Imaginées par l’architecte Manuel Nuñez-Yanowski en 1985, elles furent réalisées, avec l’immeuble, en 1991