Comme vous le savez, la gestion des lycées relève de la Région. A ce titre, son assemblée délibérante désigne des représentants qui la représente au sein des conseils d’administration qui adopte les décisions principales de la vie du Lycée.
J’ai ainsi été nommé représentant régional au sein du Lycée professionnel Chennevière-Malézieux (voir la délibération), sur proposition de Valérie Montandon, conseiller régional (avec, pour la droite et le centre, dans notre arrondissement, Franck Margain et Franck Ceccioni pour notre arrondissement),
Situé avenue Ledru Rollin, il a une très longue tradition d’apprentissage et de formation continue puisque avant de devenir Lycée, il était déjà un centre de formation, qui servit d’ailleurs de couverture aux activités de résistance, à la fin de la guerre, à André Debille, alias Chennevière (du nom de son père qui était le poète Georges Chennevière) et de Louis Henri Malézieux, tous deux enseignants dans ce centre (Qui étaient André Chennevière et Louis Malézieux?), dont il pris leur nom.
Le lycée Chennevière Malézieux est surtout tourné vers les métiers de la productique mécanique, de la chaudronnerie, de la maintenance industrielle et de la promotion sociale pour les salariés soucieux de parfaire leurs savoir-faire.
La qualité de ses formations est reconnue et il fait d’ailleurs l’objet d’une attention particulière de la région qu’elle y a investit énormément de moyen pour, en 2004, restructurer les ateliers et, désormais, une reconstruction. Ce lycée connaît aussi des difficultés de violences scolaires sur lesquelles il faut être vigilent.
Cette nouvelle tâche qui m’incombe m’intéresse particulièrement qu’il s’agit d’un lycée professionnel, c’est-à-dire relevant d’une filière éducative qui manque de reconnaissance.
A l’heure où on ne peut que constater les dégâts causés par les inepties des « pédago » libertaires libertariens qui ont réussi, par entrisme au sein de l’éducation nationale, à imposer des idées aussi folles que 80 % d’une classe d’âge au bac, dévoyant ainsi, non seulement le niveau général des bacs, dévalorisant les métiers dit grossièrement manuels, sous prétexte que la France deviendrait le siège d’une société de service, sans industrie et, au passage, contribuer à justifier l’immigration.
Au-delà de ses considérations purement personnelles, cette fonction permet également de comprendre les besoins quotidiens d’un lycée, de ses enseignants et des acteurs de l’éducation, le dynamisme de ces formations qui évoluent à la fois entre transmission d’enseignement très classique (notamment les mathématiques et le français, où la majorité des élèves ont encore de grosses difficultés) et des applications plus concrètes et mue par des mutations technologiques passionnantes.
Enfin, représenter la région est un honneur. D’autant plus qu’avant que je siège à ce conseil d’administration, les représentants régionaux de gauche brillaient par leur absence.
Les choses changent. Et les représentants régionaux sont formés. Ce 3 mai 2016, au conseil régional d’Ile-de-France, une présentation de nos missions a été délivrée par la vice-président en charge des lycées, Agnès Evren, et des cadres administratifs.
Valérie Pécresse y est également passée pour nous rappeler ses priorités politiques en la matières :
- Réinvestir cette compétence délaissée par la gauche, en multipliant le budget par 2, notamment pour les travaux de rénovation, de modernisation, notamment du numérique, sous développé, notamment en raison de la peu des verts (pour mémoire : en 2015 120 chantiers étaient en retard comme nous l’avions dénoncé sur ce site) ;
- Recherche de nouveau financement, notamment, en dehors de Paris, par la vente de fonciers non utilisés ;
- la lutte contre les décrocheurs (seuls 8 % des identifiés étaient pris en charge) ;
- la lutte contre la drogue et les addictions (même si la mesure de contrôle fait aujourd’hui couler plus d’encre que de salive, et quelle que soit son avis sur la légalisation ou contraventionnalisation de la consommation de cannabis, il n’est pas normal que 10 % des élèves de lycéens fumeraient au moins 1 joints par jour et arriveraient défoncés au lycée ou alcoolisés. Les proviseurs sont véritablement démunis face à cette situation où le « c’est comme ça » doit cesser. La région doit donc les aider pour lutter contre ses addictions) ;
- la bourse mérite au mention Très bien ;
- les cordées de la réussite (Valérie Pécresse suave en quelques sort ce dispositif gouvernemental) ;
- etc.
Ensuite, des éléments plus techniques, essentiels à notre mission, nous ont été délivrés dont je vous épargne la lecture.
Me voilà prêt pour délibérer au sein du conseil d’administration du lycée Chennevière Malézieux dont voici une présentation vidéo de 2015 réalisé par ses élèves.