Commémoration du 8 mai 2015

Commémoration du 8 mai 2015 avec Isabelle Tavaux, franck Ceccionni, Valérie Montandon, franck Margain et Ophélie Rota

Commémoration du 8 mai 2015 avec Isabelle Tavaux, franck Ceccionni, Valérie Montandon, franck Margain et Ophélie Rota

Hommage aux pompiers morts au feu, caserne de Lachambeaudie, 8 mai 2015

Hommage aux pompiers morts au feu, caserne de Lachambeaudie, 8 mai 2015

Si le passionné d’histoire que je suis s’est toujours senti concerné par la date du 8 mai 1945, il faut avouer qu’elle n’amenait qu’à une réflexion furtive sur ce que représente les conséquences de la dernière guerre mondiale, à la suite généralement de l’écoute radiophonique des informations matinales.

Mon mandat d’élu local offre désormais l’occasion de la vivre pleinement, par les différentes cérémonies officielles et surtout grâce aux échanges avec les anciens combattants (de moins en moins nombreux) qui y participent.

Pour la deuxième année, à 9h sonnante (des cloches de l’église de la nativité) j’ai donc eu l’honneur de méditer, au côté de la brigade des sapeurs pompiers basés à la caserne de Lachambeaudie, et des officiels, sur l’énumération des soldats morts au feu, avant de se retrouver, entre échelles et tuyaux, autour d’un petit déjeuner convivial.

20150508_095959

Dépôt de gerbes devant le commissariat du 12e arrondissement

Ensuite, nous nous retrouvons devant le commissariat central où les hommages publics sont consacrés aux policiers qui ont péri en mission, avec une pensée particulière à ceux qui ont pu rétablir l’honneur de leur corps en participant aux journées de libération de Paris.

Ensuite, direction Place Félix Eboué d’où part le cortège à destination du monument aux morts situé face à la mairie.

Beaucoup d’habitants étaient présents cette année (même si les anciens regrettent les foules plus nombreuses d’il y a encore une vingtaine d’année). Le cortège, organisé approximativement selon un protocole bien établi mais dont les élus actuels s’écarte un peu plus chaque année, se rend calmement vers la maison municipale. Il est regrettable qu’aucune musique n’accompagne plus le défilé alors quel permet de solenniser cette cérémonie auprès des quidams. Georges Courteline, avec son regard perçant sur la société, nous disait pourtant « Le raisonnement de l’humanité tient tout entier dans cette bassesse « si je ne te crains pas, je me fous de toi ».   

20150508_111324Mais ce type de cérémonie ne sont pas encore morte. Et c’est l’occasion de se réjouir de l’invitation de jeunes élèves d’écoles du 12e arrondissement à participer à ces hommages (notamment par la lecture de textes – dont je ne commenterais pas le choix imposé aux enfants, sauf pour dire qu’il y a un peu trop d’Aragon à mon goût). La présence des jeunes générations, que nous appelions de nos vœux en début de mandat, à ces moments de transmission de mémoire les marquera

Comme leur nom l’indique, les commémorations servent à se remémorer et donc à transmettre les moments qui ont fait notre histoire.

Encore faut-il que cette histoire ne soit pas grimées pour en gommer la complexité mais c’est un autre sujet.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.