Dire que Paris est la capitale de la saleté n’est même plus un argument d’opposition tellement ce constat est partagé par tous.
Ce qui est insupportable en revanche est d’entendre Anne Hidalgo, et sa majorité, s’en laver les mains tout en imputant la faute sur les habitants qui seraient sales !
Pire, emporté par la nature profonde du socialisme, l’adjoint en charge de la « qualité du service public » explique qu’il faudrait « éduquer les Parisiens » !
Cette mauvaise foi ne résiste pas à l’analyse.
Paris était bien plus propre avant l’arrivée de Bertrand Delanoë alors que l’administration parisienne comptait moins d’agents affectés à cette tâche. Ils sont 7.000 aujourd’hui dans les services de propretés (sans oublier de noter que la collecte des ordures ménagères a été privatisée pour une bonne partie des arrondissement).
Alors que les Parisiens sont taxés à hauteur de 623 M€ sur les prélèvements obligatoires rattachés à la propreté (collecte des ordures ménagères, balayage, etc.) au titre de 2017, la Ville ne dépense que 586 M€ pour la propreté.
Au niveau de la répression, 35.400 procès-verbaux (PV) auraient été dressés en 2016 au titre de la mal-propreté mais le détail permet de constater que seuls 1.000 PV concernent les jets de mégots (alors que 150 tonnes sont ramassés et qu’on estime à 350 tonnes le nombre de mégot jetés par an) et 1.205 PV au titre des crottes de chien.
C’est donc bien un manque de moyens ainsi que de volonté municipale qui sont la cause dans la lutte contre cette saleté.
Une fois n’est pas coutume, le quotidien gratuit 20 minutes du 11 décembre 2017 relaie également cette indignation des élus Les Républicains, dont est repris le titre de l’article :