Communiqué de presse du groupe Les Républicains du 5 février 2018 sur l’annulation de la délibération parisienne sur les panneaux publicitaires
Panneaux publicitaires : la négligence d’Anne Hidalgo fait perdre 40 millions d’euros aux Parisiens
Sans surprise, le Conseil d’État vient de confirmer l’annulation de la délibération du Conseil de Paris relative au contrat de panneaux publicitaires pour la période 2018/2019. Le groupe les Républicains et Indépendants avait déjà alerté la Maire de Paris en novembre dernier sur la fragilité juridique d’un tel contrat, attribué sans appel à concurrence.
La Mairie de Paris cumule depuis un an les approximations et les entorses au droit sur le renouvellement des mobiliers urbains. En septembre dernier déjà, une délibération non conforme au règlement de publicité avait été annulée par le Conseil d’État. Conjuguées aux mises en examen pour favoritisme dans d’autres contrats, ces sanctions révèlent l’étonnante désinvolture de la Maire de Paris dans un domaine, celui des marchés publics, où s’impose la plus extrême rigueur.
Jusqu’en mi-2019, Paris ne pourra plus compter sur les recettes des panneaux publicitaires. Le manque à gagner est de 40 M€ soit l’équivalent de 1000 places en crèches. La Ville a fait le choix de compenser ce manque de recette en augmentant la dette. Ce sont donc les générations futures qui subiront les errements de gestion de l’actuelle municipalité.
Le démontage des 1630 panneaux publicitaires s’ajoutera aux nombreux travaux de voirie en cours, notamment pour mener la douloureuse transition entre les exploitants de Vélib’. Le Règlement Local de Publicité prévoit que ce démontage doit intervenir sous quinzaine. Afin de prévenir tout nouveau dysfonctionnement, le groupe les Républicains et Indépendants demande que le plan d’enlèvement des panneaux soit élaboré en concertation avec les maires d’arrondissements.
Après ses nombreux et longs voyages à l’étranger, la Maire de Paris annonce vouloir se « remunicipaliser ». Il est plus que temps ! Après la désastreuse transition de Vélib’, les ratés de la réforme du stationnement, voici une nouvelle preuve de sa gestion faite d’approximations depuis 3 ans.