Retour sur les interventions du groupe LR lors du conseil du 12e arrondissement du 30 mars 2021 :
Ce conseil s’est déroulé une fois de plus en visio-conférence. En préambule, nous avons rappelé notre opposition de principe contre ces réunions par écran interposé. Par exception, en raison du « confinement » imposé par le gouvernement, nous avons approuvé la décision de dématérialisation de cette séance.
J’ai ensuite signalé un dysfonctionnement sur le site de la mairie du 12e arrondissement :
Pour une politique environnementale consensuelle
Valérie Montandon, qui est également conseillère métropolitaine, s’est exprimée sur la délibération qui vise à rendre un avis sur les arrêtés des communes limitrophes instaurant les nouvelles mesures restrictives de la zone à faibles émissions.
Elle a rappelé que la métropole du Grand Paris s’est emparée de cet impératif de santé publique (400 000 personnes respirent toujours un air très pollué dans son territoire), en appliquant un processus progressif, qui ne soit pas brutal et concerté avec les personnes concernées. L’inverse de la méthode de la Ville de Paris qui, pour l’affichage, a en 2017 fait cavalier seul, en limitant le périmètre à Paris intra-muros, tout en excluant le périphérique, les bois de Vincennes et de Boulogne. La Ville de Paris a réinventé le nuage de Tchernobyl qui s’arrête pas aux frontières…
La cheffe de file de la Droite du 12ème arrondissement s’est donc félicitée de la mise en place, en juillet 2019, d’une zone métropolitaine, plus juste, auquel s’est soumis la Ville de Paris, qui faisait abstraction du contexte social et faisait peser sur les ménages, notamment les plus modestes.
Cette zone à faibles émissions métropolitaine regroupe désormais 79 communes, ce qui représente 5,6 millions d’habitants. L’union fait la force. Les aides gouvernementales pour changer de voiture ont été réévaluées grâce à la pression des maires de banlieue parisienne qui menaçaient de ne pas signer les arrêtés, objet de la délibération. Des collectivités voisines proposent même jusqu’à 6 000 d’aides supplémentaires pour l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion propre. Cette démarche collective a aussi permis la création d’un guichet unique qui permet aux demandeurs de déposer un seul et même dossier pour la prime à la conversion. C’est pour soutenir cette démarche positive et constructive que notre groupe a voté favorablement cette délibération relative à la zone à faibles émissions métropolitaine du conseil du 12e arrondissement du 30 mars 2021.
Franck Margain s’est également exprimé sur une série de subventions (920 500 euros, conventions et
avenants pour neuf structures relevant du secteur des arts de la rue, de l’espace public et du cirque).
De la recherche d’esthétique du mobilier public parisien
Puis Valérie Montandon poursuit :
Pour une politique du logement social qui ne vide pas Paris
Corinne Atlan-Tapiero et Valérie Montandon se sont exprimées sur la délibération relative à la dernière convention d’attribution des logements sociaux, élaborée le 4 mars 2021 par la conférence du logement de Paris.
La conférence du logement de Paris est une espèce de commission au sein de laquelle siègent les maires d’arrondissement, l’Etat, les bailleurs sociaux, les réservataires de logements sociaux et les associations œuvrant dans le domaine du logement qui fixent certains objectifs. Pour plus d’informations : cliquer-ici.
Bien sûr que Les Républicains sont pour l’application des lois qui visent l’amélioration de l’accès au logement social des ménages disposant de faibles ressources et favorise la mixité sociale des quartiers. Seulement, la politique de logements menée par la Ville de Paris est critiquable.
A Paris, la durée moyenne entre la demande de logement social et la signature du bail augmente par manque de rotation de ces logements. Cette convention tire vers le bas la politique parisienne d’attribution de logements sociaux, notamment à l’égard de l’ensemble des classes moyennes (hautes mais aussi basses).
En effet, cette convention favorise davantage l’attribution de logements très sociaux (à 50 %). Par ailleurs, toutes les demandes que nous avons pu faire pour la création de logements sociaux en faveur des agents contractuels de la fonction publique ou des classes moyennes ne s’y retrouvent pas. Face à une production aussi déséquilibrée il n’est pas étonnant d’aboutir à un taux de rotation du parc social aussi déséquilibré empêchant alors les objectifs de mixité sociale.
Plus de 10.000 parisiens quittent chaque année Paris depuis 10 ans, dû en partie à une politique offensive et coûteuse (à 180 millions d’euros par an) de préemptions faites par la Ville qui imposent une cogestion avec les bailleurs sociaux dans des immeubles de logements privés, poussant la fuite de classes moyennes et à une production majoritaire de logements sociaux et très sociaux (PLAI, PLUS) qui déséquilibrent l’offre en logement des classes moyennes qui ont besoin de PLS et de logements intermédiaires.
Distinguons la femme de l’artiste
Je me suis ensuite exprimé sur le projet de dénommer la passerelle qui surplombe le jardin de Reuilly : »André Léo ».
J’ai rappelé que Paris se doit de s’honorer ses écrivains mais que cela ne devait pas être une instrumentaliser en y commémorant des moments sombres de notre histoire, comme la commune de Paris. Un article spécifique est consacré à cette intervention : cliquer ici.
Le conseil du 12e arrondissement du 30 mars 2021 s’est poursuivi sur les vœux et questions orales.