Alors que la mairie socialiste se vante d’être exemplaire sur sa politique de logement, les faits ont montré le contraire. Cette politique s’avère, effectivement, un leurre puisqu’elle est axée principalement sur la préemption et le reconventionnellement au détriment de la construction. Un échecs cuisants !
Le nombre de dossiers de logement en attente n’a fait qu’augmenter pendant l’ère Delanoë et le maire sortant du 12e arrondissement, Madame Blumenthal, a montré qu’elle ne voyait aucun problème moral à rester dans un logement social, et donc par définition, qui a vocation à être remis à ceux qui en ont le plus besoin (lire l’article consacré sur le Parisien).
Outre ces constats, cet article revient sur la pratique, très grave, de constitution de fichiers sur les locataires des résidences de Paris Habitat qui a été dénoncé de manière virulente par Valérie MONTANDON.
En effet, jeudi 2 février 2012, la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL) a rendu publique une mise en demeure pour « atteinte à la vie privée de ses locataires » envers Paris Habitat (office public HLM de Paris). Il est reproché au bailleur social d’avoir établi un fichier initialement dédié à la gestion locative contenant des données personnelles. En effet, le fichier comportait notamment une zone « commentaire » comprenant des mentions très confidentielles sur les locataires. Ces informations font état de données de santé comme les mentions « séropositif », « cancer », mais aussi des renseignements sur la sexualité, des données financières ou relatives à des infractions telles que les mentions « violence conjugale » « violent très procédurier », « pas de nationalité française », « ancien SDF addiction boisson » etc…
Ces informations confidentielles ne peuvent en aucun cas être collectées sur de tels fichiers et surtout mises à disposition des 1 200 gardiens d’immeubles. Le Maire de Paris affirme qu’il s’agit de faits « graves mais relativement marginaux ». Mais c’est tout de même la multitude des plaintes de locataires qui a poussé la CNIL à rendre public ce scandale du fichage illégal, c’est bien la preuve qu’il ne s’agit en aucun cas de situations isolées ! Alors, au lieu de minimiser les faits, la municipalité serait plus inspirée de se poser les bonnes questions sur ce fichage massif, inacceptable et humiliant.
C’est tout de même la deuxième fois que la gestion de Paris Habitat est ainsi dénoncée, après une première condamnation par la Cour des Comptes. Les élus UMP ont demandé instamment au maire de Paris de tirer les conséquences de ces dérives, et à la direction générale de Paris Habitat, organisme public qui gère 120 000 logements, d’établir toute la transparence sur ce dossier.
Espérons donc que ces pratiques soient définitivement enterrer.
En tout état de cause, les candidats à l’alternance dans le 12e s’engagent à veiller que Paris Habitat se concentre sur ses missions de service public comme le respect de l’application du règlement intérieur afin d’assurer le bien-vivre dans ses ensembles, la revalorisation du travail de ses gardiens d’immeuble, la réhabilitation du parc existant etc…