Article écrit par mes soins le 6 mars 2014 pour le site de campagne de Valérie Montandon
Chers amis motocyclistes,
Vous constatez certainement, comme nous, un certain rejet des deux roues par la municipalité sortante qui n’a pas anticipé l’augmentation des deux roues motorisées (+ 51 % en 15 ans et qui représente aujourd’hui 17 % des véhicules). Cet accroissement est pourtant la conséquence logique de la politique brutale et effrénée de la Ville contre les voitures.
Ainsi, la Ville néglige les nombreux habitants, notamment dans le 12e, qui ont un besoin de mobilité rapide non-assuré par les transports en commun.
De même, alors que la Ville est responsable du manque cruelle de
stationnement (26 000 places de stationnement, soit 1 place pour 11 deux roues motorisés), cause du stationnement parfois gênant, elle s’entête dans une pratique de verbalisation à outrance.
Enfin, la voirie est parfois très dégradée et dangereuse favorisant les accidents.
C’est pourquoi NKM et Valérie MONTANDON propose une véritable politique en faveur des deux-roues à Paris, respectueuse des autres modes de déplacement.
D’ailleurs, Chers amis motocyclistes, ne vous étonnez pas si vous avez reçu ou recevrez prochainement ce petit carton (photo ci-jointe) qui porte une partie de nos propositions :
1. Garantir le maintien de la gratuité du stationnement en surface
2. Création de 50 000 places supplémentaires pour le stationnement des deux roues dans un plan global de création de place de stationnement des véhicules
Afin de résoudre le problème de stationnement, pour le confort des conducteurs comme des piétons, il faut créer au moins 50 000 nouvelles places à Paris. Les carrefours doivent être privilégiés, ainsi que le stationnement souterrain, à condition d’y prévoir des casiers, des emplacements avec accroche et un revêtement de sol non-glissant. En attendant que ces nouvelles places soit créées, le stationnement gratuit en surface sera maintenu.
3. Création par la mairie d’un centre de signalement des zones de voiries défectueuses et dangereuses intégré dans un plan de rénovation de la voirie de Paris
4. Lancement d’une concertation sur l’ouverture de certains couloirs de bus aux deux roues
5. Mettre fin à la verbalisation à outrance
Les deux-roues n’ont évidemment pas vocation à se garer sauvagement sur les trottoirs, mais en attendant que les places nécessaires soient construites, il est urgent de cesser la verbalisation à outrance qui frappe les motards. Pour cela, la préfecture de police doit respecter la charte de tolérance qui appelle les agents verbalisateurs à faire preuve de tolérance et de discernement face à un stationnement sur le trottoir non gênant. C’est la ville qui est responsable de la pénurie de places de stationnement (1 pour 11 deux-roues), il est donc anormal que les PV aient augmenté de 26 % entre 2010 et 2011.
6. Exiger le Ministère de l’Intérieur de légaliser la remontée interfile sur le périphérique en cas d’embouteillages
Cette mesure permettra de fortement fluidifier les déplacements des deux roues motorisés sur le périphérique Parisien lorsque le trafic est congestionné. La remontrée de file devra être limitée à 20 km/h au-dessus de celles des autres files de circulation, pour préserver la sécurité des conducteurs. La municipalité Parisienne s’engagera ainsi à se faire le porte-voix de cette mesure auprès du Ministère de l’Intérieur, compétent en la matière.