Braconnage dans le bois de Vincennes

A la fête des pêcheurs du Bois de Vincennes, lac Daumesnil, le 3 juin 2018

Grâce au combat victorieux concernant la défense de la bétonisation du lac Daumesnil afin d’y couler une piscine, je me suis lié de sympathie avec de nombreux amoureux du bois de Vincennes.

J’ai ainsi été invité à la fête de la pêche organisée, le 3 juin dernier, par « l’amicale des pêcheurs du bois de Vincennes« . A cette occasion, il m’a été fait remonter un problème inquiétant. Les lacs du bois de Vincennes font l’objet de braconnage.

Le lac Daumesnil, notamment, est l’objet d’enlèvement de carpes qui font l’objet d’un véritable trafic. Une carpe vivante peut monter jusqu’à 20.000 euros sur le marché noire ! Elles servent en effet de prix pour de très gros concours de pêche voire pour remplir les bassins de belles demeures, particulièrement outre-Manche. Ce sujet est connu des services de police. Un article du Parisien évoque le même phénomène dans l’Oise, qui concerne a fortiori toute l’Ile-de-France (Lire : Des carpes volées et revendues à prix d’or dans l’Oise et en Ile-de-France).

Mais un autre problème est davantage local. La pêche massive des truites du lac de Gravelle.

Afin de sensibiliser mes collègues sur cette question qui rend en colère, à juste titre la communauté des pêcheurs, j’ai saisi le conseil d’arrondissement de la conseil d’arrondissement de la question suivante :

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Place Mazas, stop à la densification

La place Mazas, petite place de quartier, plutôt verte, coincé entre la Seine, le port de l’Arsenal et des voies de circulation.

Que cet espace un peu délaissé mérite un réaménagement, il n’y a pas de débat. Le projet envisagé est d’ailleurs intéressant sur bien des points, notamment en organisant cette continuité avec le bassin de l’Arsenal, en y exploitant des espaces utilisés par des services et mettant en valeur la maison de l’éclusier.

Il s’appelle l’Atelier de l’Arsenal (voir article du Parisien du 19 juillet 2017).

Mais de là à faire bâtir un nouvel immeuble, face à la Seine, par un promoteur privée, devant d’autres immeubles il y a de quoi s’étonner de cette sur densification.

C’est d’ailleurs ce qu’ont majoritairement critiqué les participants à la réunion publique du 17 mai 2018 présentant l’Atelier de l’Arsenal, où j’étais présent avec mon collègue Franck Margain.

Dès le conseil d’arrondissement suivant, Franck Margain, en notre nom, a déposé un vœu que je vous laisse découvrir :

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Les élus LR au travail dans le 12e

Car il constitue un arrondissement de reconquête indiscutable, le 12e arrondissement accueille le 2nd séminaire de travail des élus Les Républicains et indépendants de 2018.

80 élus parisiens LR et Indépendants se retrouvent, ce 18 mai, pour une journée de travail et d’échanges, sur l’action et l’engagement des conseillers d’arrondissement.

Florence Berthout, la présidente du groupe LR et Indépendants a sollicité des élus d’arrondissement, représentatifs de la diversité territoriale de la capitale sous la coordination de Geoffroy Boulard, maire du XVIIème, dont votre serviteur, de mettre en œuvre cette rencontre qui rassemblera également les Parlementaires et les Conseillers de Paris.

C’est donc un plaisir de recevoir cette dynamique collective de reconquête de la capitale dans le 12e de Paris, a fortiori dans l’est de Paris pour travailler à une alternative crédible à la politique désastreuse d’Anne Hidalgo et sa majorité et innovante pour répondre au plus près aux attentes des Parisiennes et des Parisiens.

Ce colloque nous permettra de renforcer encore davantage notre implication locale sur les grandes problématiques de l’action municipale, afin de dégager une stratégie collective à mettre en œuvre de manière complémentaire, tant dans les conseils d’arrondissement qu’au Conseil de Paris.

En partageant expériences et réflexions, ce séminaire est avant tout destiné à apporter des solutions concrètes aux élus confrontés quotidiennement au mécontentement grandissant des habitants.

Dans cet esprit, plusieurs experts issus de la société civile interviendront sur les sujets économiques, environnementaux, de mobilité et d’aménagement urbain pour apporter leur analyse quant à la politique municipale actuelle.

Forts de leur constat et du bilan accablant de la Maire de Paris « Plus chère la vie, plus dure la vie » élaboré par le groupe à mi-mandat, ils permettront aussi d’explorer des premières préconisations en liaison avec les travaux et propositions des élus parisiens.

Les élus LR participants au séminaire du 18 mai 2018

Zones Touristiques Internationales annulées à Paris

Communiqué de presse du groupe Les Républicains du 25 avril 2018 sur l’annulation deux arrêtés de 2015 créant des zones touristiques internationales (ZTI) par le tribunal administratif de Paris

Zones Touristiques Internationales annulées à Paris :

les mêmes maux conduisent aux mêmes effets
 

L’annulation ce jour par le tribunal administratif de Paris de 2 Zones Touristiques Internationales (ZTI Saint-Emilion-Bibliothèque, ZTI Maillot-Ternes) confirme plus que jamais la nécessité de classer l’intégralité de la capitale en Zone Touristique.
 
Après l’annulation d’une première ZTI (Olympiades) en février dernier, le groupe Les Républicains et Indépendants (LRI) avait alerté sur la fragilité juridique des 11 autres ZTI parisiennes. Il est en effet à craindre que les procédures lancées à l’encontre des 9 autres ZTI aboutiront elles aussi à leur annulation.
 
Au-delà des questions juridiques, le classement en Zone Touristique Unique (ZTU) rétablirait l’égalité entre tous les commerces parisiens qui auraient ainsi la liberté d’ouvrir ou non le dimanche.
C’est la demande que feront à nouveau les élus LRI à Anne Hidalgo au prochain Conseil de Paris des 2, 3 et 4 mai.

Intervention dans le Figaro Echo

Échangeur de Bercy : une requalification s’impose

Projet de tours à Bercy Charention, présentées le 22 avril 2015 – l’échangeur demeure au premier plan

Dans le cadre du conseil du 12e arrondissement du 14 avril 2018, Valérie Montandon et moi-même avons déposé un voeu pour que le maire de Paris interpelle l’Etat afin d’étudier la possibilité de réaménager l’échangeur de Bercy.

Avant de produire le texte du voeu, voici mon intervention pour le défendre (seul le prononcé fait fois) :

« Bien que le sujet soit ancien, il est de nouveau plus d’une actualité brulante avant la finalisation du projet de ZAC de Bercy-Charenton et celui de Charenton-Bercy.

En effet, l’échangeur de Bercy, construit par les ingénieurs de l’Etat en 1967 et 1968, quand Paris était un pré-carré de l’Etat, relève d’une époque où on ne concevait pas de limite au déplacement automobile. Je ne fais pas ici de jugement de valeur.

Aujourd’hui, il n’est pas possible de vouloir limiter l’accès au centre-ville, et aux berges, en renonçant à traiter cette question. C’est une question de cohérence globale.

Elle est d’autant plus que les contours du projet parallèle à celui de Bercy Charenton se font plus précis sur la commune de Charenton. Qui est appelé Charenton-Bercy

Je sais bien que dans le cadre de l’élaboration de Bercy-Charenton, les équipes de maitrise d’œuvre urbaine ont éviter d’aborder l’échangeur, en se fondant sur des études de 2010/2011.

Or je pense que c’est une erreur d’avoir remis volontairement cette question à plus tard, surtout que, sauf erreur de ma part, elle était dans le cahier des charges de leur mission.

Et je ne suis pas le seul à regretter cela car cela ressort clairement de l’enquête publique. Je vous renvoie au considérant.

Vue de l’échangeur extraite du rapport de l’Apur de mai 2008

Pour vous éviter d’opposer une réponse sur la prétendue impossibilité technique, je vous rappelle que l’APUR, dans son étude de mai 2008 qui s’intitulait « Bercy-Charenton », le chaînon manquant, prévoyait une requalification ambitieuse de cet échangeur, avec déjà, un projet, d’ailleurs, de voie piétonne sur les quais de Bercy.

Cette étude ajoutait, à propos de l’échangeur : « Sa restructuration est la condition nécessaire à tout projet urbain ».

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Nouveaux logements dans une copropriété

Dans le cadre du conseil d’arrondissement du 16 avril 2018, je prends position contre une nouvelle application de la politique de construction de logement social dans le diffus, c’est-à-dire au sein de copropriété après préemption, non pour réhabiliter (cela peut se défendre) mais pour maintenir des logements sociaux.

Cette délibération, qui est la suite de la cession de biens immobiliers par la Ville à la filiale de Paris-Habitat, AXIMO, s’inscrit dans votre coûteuse politique de « préemption urbain renforcé ».

Pour cette seule raison, dont je vous épargne les arguments de notre position que vous connaissez, nous voterons contre.

Elle concerne pour le 12e quatre logements au 43, avenue Saint-Mandé, préemptés en août 2017, au sein d’une copropriété, pour en faire deux logements sociaux. Ces logements étant actuellement occupés, il n’y a aucune information sur le relogement des résidents actuels.

Par ailleurs, ils sont en catégorie PLUS.

En effet, tous les logements de cette délibération font l’objet une fois de plus d’un conventionnement déséquilibré, uniquement concentré sur des catégories PLA-I et PLUS, aucun PLS destiné aux classes moyennes n’est donc programmé.

C’est une seconde raison de voter contre.

Voici le programme concerné :

Compte-administratif 2017

Voici mon intervention devant le conseil du 12e arrondissement du 16 avril 2018 sur le compte-administratif 2017

Je vais être rapide dès lors que le compte-administratif constitue la conclusion budgétaire de l’Etat spécial 2017 que nous n’avions déjà pas approuvé. Il est donc logique de maintenir notre position.

Je salue cependant votre effort pour baisser le délai de règlement des factures aux fournisseurs, ce qui est une bonne chose car les administrations publiques ont encore tendance à être trop long à honorer leur dette. Cela implique des jeux de trésorerie qui, en raison d’autres charges toujours croissantes sont de plus en plus durs à assurer pour les petits fournisseurs.

Cela dit, je vous rappelle que lors du conseil du 17 octobre 2016, nous vous avions appelé à des économies, notamment en matière d’animation. Evidemment qu’il n’était pas question de réduire les dépenses incompressibles. Vous aviez balayé notre objection vertueuse.

Or ce compte-administratif montre que la non-consommation des crédits est hausse. La non-exécution est de 12 % et elle est de 13 pour l’enveloppe d’animation locale. Cette délibération nous donne donc raison sur le fait que des économies sont possibles.

 Alors je sais que vous me répondrez qu’il faut prendre en compte les reste-à-réaliser (factures non réglées) ou crédit non engagé pour retards de démarrage des travaux ou autres explications purement contextuels mais cela n’est pas suffisant.

Oui il ressort de ce compte administratif que des efforts auraient pu être fait pour les deniers publics.

C’est une question de choix politique. Et nous ne faisons pas les mêmes. Nous ne voterons donc pas pour ce compte administratif.

 

Une prairie et une rivière devant le château de Vincennes

Vue du Donjon de Vincennes – 29/09/2017

L’esplanade Saint-Louis se situe entre le château de Vincennes et le bois de Vincennes.

Elle a fait l’objet de deux délibérations lors du conseil d’arrondissement du 12 mars 2018 qui a été l’occasion de m’exprimer sur, d’une part, le manque de prise en considération de l’aspect patrimonial du château de Vincennes et, d’autre part de la manière dont la mairie de Paris cherche à répondre de manière fallacieuse à ses objectifs de création d’espace vert dans Paris (3).

Mais pour bien comprendre mes propos et la carence d’information des conseillers d’arrondissement, voici un extrait des délibérations en cause, sur le réaménagement de l’esplanade Saint Louis (1) et l’Aménagement d’une rivière et d’un cheminement au niveau de l’avenue des Minimes (2).

La réponse de l’exécutif est aussi ajoutée (4).

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Plan biodiversité et destruction de l’écosystème du Lac Daumesnil

Le lac Daumesnil, le 6 mars 2018

Le plan biodiversité est une forme de feuille de route que la Ville de Paris se confie à elle-même pour protéger et enrichir, comme son nom l’indique, la diversité biologique.

Ce terme « biodiversité » a été défini, en juin 1992, dans le cadre du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, au Brézil, comme « l’ensemble des organismes vivants qui peuplent la terre (animaux, végétaux, champignons, micro-organismes), leur diversité génétique (patrimoine génétique et héréditaire) et la multiplicité des écosystèmes qui constituent le milieu de vie de chaque espèce (forêts, montagnes, fleuves, prairies…).

Ne craignant pas de paraître pour mégalomane, Madame HIDALGO érige ce plan comme un outil de lutte contre le réchauffement climatique.

Le paradoxe est que ce plan comportait encore tout un paragraphe sur la bétonisation du Lac Daumesnil afin d’en faire une baignade, dont il a été montré qu’il constituait un éco-système en soi.  Et surtout ce projet a été retiré précisément car il ne présentait pas les garanties écologiques suffisantes.

Cela imposait une intervention de ma part, lors de l’examen du plan biodiversité du conseil d’arrondissement du 12 mars dernier (1) et de celle de Valérie Montandon au conseil de Paris, qui a obtenu le retrait de la mention litigieuse, dans l’intérêt général (2).

1. Ma demande de confirmation du retrait du projet de baignade dans le lac Daumesnil du plan biodiversité et la réponse : cela sera un débat de campagne de 2020.

« Mes chers collègues, tout d’abord nous ne pouvons que nous réjouir d’une nouvelle mouture de ce plan, car je vous rappelle que le précédent plan couvrait la période 2011– 2015. Il n’y avait donc rien en 2016 et 2017. Toutefois, si ce document a le mérite de contenir plus d’objectifs que le précédent, ceux-ci ne sont pas chiffrés. Or, le plan de 2011 comprenait des objectifs chiffrés qui permettaient son évaluation. L’un des rares objectifs chiffrés, à savoir la création de 40 mares humides, n’a été réalisé qu’à 50%, et la Mairie de Paris a annoncé en 2014 30 hectares de parcs et jardins supplémentaires, 100 hectares de murs et toitures végétalisés, et la plantation de 20 000 arbres. Fin 2016, seuls 8,5 hectares d’espaces verts avaient été réalisés.

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