Prolifération des rats : l’urgence sanitaire commande d’agir

Communiqué de presse du groupe Les Républicains du 22 janvier 2018 sur l’attentisme d’Anne Hidalgo face à prolifération des rongeurs à Paris

La Mairie de Paris continue de se voiler la face quant à la propreté de la capitale. Des vœux pieux mais rien ni de concret, ni d’efficace. Pendant ce temps là, les rats dansent ! Et surtout prolifèrent.

De fait, désormais plus nombreux que les Parisiens, ils sont 3 millions et n’hésitent plus à approcher les habitants dans les parcs et dans l’ensemble de l’espace public et privé.

Dans une vidéo diffusée par Le Parisien, des agents de la propreté, qui y sont confrontés au quotidien et accomplissement leurs missions dans des conditions difficiles, osent aujourd’hui le dénoncer.

Ce pullulement de rongeurs dans l’espace public dont tous les Parisiens et touristes s’alarment est directement lié à la passivité de la Ville de Paris. Des parcs et des squares sont fermés des mois entiers sans que le problème ne soit traité durablement.

Au terme de 15 années de désengagement en matière de propreté, le budget consacré au nettoyage des rues a baissé de 151 m€ en 2001 à 133 m€ en 2016. La situation n’est plus tenable. Les rats trouvent à profusion des résidus sur l’espace public parce que la propreté des rues et le ramassage des poubelles est défaillant.

Le maigre renfort budgétaire de 2018 n’est pas à la hauteur de l’urgence sanitaire. La Maire de Paris doit sans délai mobiliser les ressources nécessaires à une large campagne de dératisation. Puisque Mme Hidalgo n’est pas capable d’agir par elle-même, au moins qu’elle s’inspire des métropoles étrangères qui stérilisent les rats, quartier par quartier, en traitant les espaces publics et privés simultanément.

Voir le communiqué de presse sur le site du groupe LR.

PANAME, autour du viaduc des arts – le 21 janvier

Je me contente de relayer cette information qui concerne le 12e :

Le Viaduc des Arts constitue l’un des plus grands regroupement d’artisans de Paris. Situé le long de l’avenue Daumesnil, il est surplombé par la Coulée Verte qui traverse tout le XIIe arrondissement.

C’est donc sur cette même Coulée Verte, qu’Yvan début sa balade. Il rejoint les jardiniers qui entretiennent au quotidien la promenade pour le bien-être des promeneurs, joggeurs, et autres badauds qui l’arpentent.

La visite continue plus bas le long du Viaduc des Arts dans l’atelier d’Hervé, ébéniste. Il confectionne avec un savoir-faire unique du mobilier sur-mesure à la vue des passants.

Yvan se rend ensuite à la parasolerie Heurtault pour y rencontrer Michel, le dernier parasolier de Paris. Il réalise et restaure des pièces allant du simple parapluie contemporain jusqu’à l’ombrelle de haute couture française. Un atelier unique qui a traversé le temps.

Un petit détour du côté de la gare de Reuilly pour y retrouver Frédérick Gersal, qui nous dit tout sur l’histoire de ce lieu. Entre 1859 et 1985, la gare de Reuilly accueillait l’ancêtre du RER A qui reliait Paris et sa banlieue. Aujourd’hui elle abrite la maison des associations de l’arrondissement.

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Une nouvelle politique municipale s’impose

Voici l’édito politique paru dans le numéro 80 de « Notre 12e », le journal de la mairie du 12e arrondissement

« Résilience urbaine », « participation citoyenne inclusive », « interculturalité », « financement innovant ». Vous avez forcément vu ces slogans qu’affectionne tant Anne Hidalgo. Que signifient-ils ? Rien. Ils servent à vous convaincre que Paris serait bien géré et que ceux qui diraient le contraire, avec leur vieux français bourgeois, sont des ringards.

Mais en dépit des 450 agents de la Ville payés à s’occuper de la communication, la technique consistant à changer les mots pour désigner le réel, à défaut de pouvoir le modifier, ne saurait impressionner les lucides.

Paris « propre » ? Les 5 millions de rats, cafards et autres punaises sautent aux yeux pour nous rappeler à une sombre réalité.

« Mobilités douces » ? Les indemnités versées par la Ville aux piétons victimes du défaut d’entretien des trottoirs ont augmenté de 154 % entre 2014 et 2016.

Paris, « écoresponsable » ? 48 % de la flotte municipale roule encore au diesel en 2016 dont 1/3 des bennes à ordures de la Ville, alors que les prestataires privés de la collecte ne peuvent plus y recourir depuis 2014. Le « bilan carbone » de la Ville a augmenté de 5 % depuis 2007. L’espérance de vie est inférieure de 6 mois pour les Parisiens en raison de la pollution, selon Airparif.

Les exemples pourraient être multipliés. Mais à quoi bon insister ? Il y aurait tant à dire sur la gestion de la Ville où, malgré une augmentation inouïe du nombre d’agents (encore +10 % depuis 2014), aucune amélioration de service n’est constatée.

Face à une situation critique, notre responsabilité est de rester vigilants sur ce que deviendra Paris puis de redonner de l’espoir aux Parisiens. Cette nouvelle année nous impose de jeter les bases d’une reconstruction solide de notre ville.

J’en profite vous présenter à tous mes meilleurs vœux pour 2018.

Matthieu Seingier
Président du groupe Les Républicains

Parc de Bercy, modèle d’urbanisme créé sous les années Chirac – janvier 2017

 

Navigo pour les seniors : Anne Hidalgo entend enfin l’opposition

Communiqué de presse du groupe es Républicains Indépendants du  10 janvier 2018 

Les élus les Républicains et indépendants saluent le revirement opportuniste de la Maire de Paris. Après avoir fortement augmenté ces dernières années, les tarifs du Passe Navigo pour les séniors elle revient à la gratuité du service pour une partie d’entre eux seulement.

Cet avantage avait été supprimé, contre l’avis de notre groupe, en 2012, lorsqu’elle était Première adjointe. Il est heureux qu’elle se soit enfin rangée derrière nos arguments.

En 2015, les personnes âgées parisiennes ont subi une augmentation vertigineuse des tarifs. Le Passe a pu leur coûter jusqu’à 380 € par an. Ce sont près de 30.000 d’entre elles qui ont à la suite de cette décision renoncé à leur carte de transport, et par la même à tout ou partie de leur vie sociale faute de pouvoir se déplacer.

Par ailleurs, pour garantir la mobilité des seniors, la Maire de Paris doit désormais mettre fin à la menace qui plane sur les bus de quartier. Pour de strictes raisons économiques, il est en effet envisagé de réduire la fréquence des navettes et la longueur des lignes. Sur ce sujet aussi, la raison doit l’emporter pour lutter contre l’isolement des aînés.

Pour la nouvelle année, les Parisiens privés de vélo

 Communiqué de presse du groupe es Républicains Indépendants du 8 janvier 2018  :

Après les panneaux publicitaires vides, 30 M€ de manque à gagner par an, la Mairie de Paris cumule les approximations de gestion et invente « les abonnés Vélib’ sans vélos« .

Les 300.000 abonnés au service de vélos en libre-service essuient les plâtres d’un changement d’opérateur insuffisamment préparé : les voici privés de facto du service Vélib’ depuis le 1er janvier.

Etat au 8 janvier 2018

Seules 64 stations sont activées au 5 janvier et moins de 500 vélos sont disponibles, contre 20.000 en temps normal. La Mairie de Paris annonçait que 50 % des 1000 stations seraient ouvertes au seuil de la nouvelle année. Les travaux nécessaires à l’adaptation des stations semblent avoir été sous-estimés. Il est illusoire de croire que 80 stations seront ouvertes chaque semaine alors qu’au terme de 3 mois de travaux, 62 seulement ont été achevées.

Cette pénurie de vélos intervient alors que le prix de l’abonnement a subi une augmentation vertigineuse: + 28,3 % par rapport à 2017. En guise de compensation, des heures gratuites sont proposées, alors qu’aucun Vélib’ n’est disponible ! Ce n’est pas sérieux : l’opérateur doit tout simplement rembourser les usagers tant qu’au moins 500 stations ne sont pas opérationnelles.

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« Le bilan des socialiste de la propreté est à jeter »

Dire que Paris est la capitale de la saleté n’est même plus un argument d’opposition tellement ce constat est partagé par tous.

Ce qui est insupportable en revanche est d’entendre Anne Hidalgo, et sa majorité, s’en laver les mains tout en imputant la faute sur les habitants qui seraient sales !

Pire, emporté par la nature profonde du socialisme, l’adjoint en charge de la « qualité du service public » explique qu’il faudrait « éduquer les Parisiens » !

Cette mauvaise foi ne résiste pas à l’analyse.

Paris était bien plus propre avant l’arrivée de Bertrand Delanoë alors que l’administration parisienne comptait moins d’agents affectés à cette tâche. Ils sont 7.000 aujourd’hui dans les services de propretés (sans oublier de noter que la collecte des ordures ménagères a été privatisée pour une bonne partie des arrondissement).

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Enfin la reconstruction !

Voici une réflexion à chaud sur l'élection de Laurent Wauquiez, à la tête de mon parti, Les Républicains

Les résultats sont sans appel. Avec 74,64 % et, par suite, une élection au premier tour la légitimité de Laurent Wauquiez au sein des adhérents est incontestable.

Le débat au sein de notre famille a été très peu relayé par les médias, si ce n’est pour le caricaturer. Il est résumé au mot « droitisation » comme si cela était une insulte.

Cette tentative de diabolisation est plus que galvaudée. Elle rappelle cette technique, très manichéenne, inaugurée le 29 janvier 1891 par Georges Clémenceau, lors de son discours où il prononça,  pour défendre la censure, son célèbre « La Révolution est un bloc« , et s’appropria le camp du bien.

Ce terrorisme intellectuel de la Gauche n’est vraiment plus crédible.

L’autre attaque récurrente, le prolongement de la précédente, était sur sa personne. Personnellement, je ne crois pas aux hommes providentiels et, 2008, je me garde de croire que nos dirigeants maintiennent une ligne constante dans leur parcours.

Toutefois, dans ses discours, il a toujours fait preuve de modération. Surtout la fonction fait l’homme. Et le vote se fait sur une ligne politique à un moment T.

Évidemment, cette ligne provoque encore des divisions en notre sein. Et Laurent Wauquiez n’ignore évidemment pas que sa première tâche consiste à rassembler et redonner une voix cohérente à notre parti.

Pour ce faire, il faut se rappeler que notre famille a eu le courage de faire un diagnostic lucide (là aussi trop peu relayé) sur les défaites amères de mai et juin dernier (Voir « les idées de la droite pour se relancer« , le Figaro, , le 6 novembre 2017).

Le premier constat est que nous n’étions plus regardés comme un parti populaire. C’est-à-dire un mouvement politique qui sache à la fois parler aux habitants des campagnes, aux habitants de la « France périphérique » et aux citadins ; aux retraités comme aux jeunes diplômés ultra-connectés qui se sentent déclassés comme aux plus modestes, dont d’autres jeunes qui, faute de diplôme, de formation reconnue, ou d’étude au sein de quartiers de banlieue déconsidérés, se retrouvent à alterner les longues périodes d’inactivités ou les emplois ultra-précaires ou dans leur propre auto-entreprise tout aussi précaire.

D’ailleurs, dans son baromètre sur la Confiance de 2017, le Cevipof, estimait que 88% de Français jugeaient que « les hommes politiques ne tiennent aucun compte de ce que pensent les gens comme eux. »

Et le parti de Monsieur Macron est aussi regardé comme celui qui, sous couvert de modernité, ne parle qu’aux gagnants de la Mondialisation.

Il est donc évident que pour offrir une alternative crédible aux choix politiques qui ne correspondent pas à nos principes (tout en reconnaissant que certaines décisions sont à saluer – je ne prends qu’un exemple : le travail du ministre de l’éducation nationale), que notre parti devra refaire de la Politique, c’est-à-dire réfléchir et proposer un projet national alternative à la vision libérale libertaire en cours.

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Fermeture du tribunal d’instance du 12e arrondissement le 11 juin 2018

Façade du tribunal d’instance du 12e arrondissement, rue Bignon

C’est officiel : le tribunal d’instance du 12e arrondissement va fermer le 11 juin 2018.

La construction de la nouvelle cité judiciaire impliquait la fusion de tous les tribunaux d’instance de Paris, actuellement répartis dans les différentes mairies d’arrondissement, pour les regrouper au sein du nouveau palais de justice de Paris.

Il se trouve aux Batignolles (17e arrondissement).

Pour préserver les susceptibilités de ceux qui pensent que la justice serait mieux rendue en étant prononcée à proximité de l’habitation de justiciables, les différents ministres de la justice se gardaient de prendre la décision formalisant cette fusion des tribunaux d’instance.

Vous l’aurez compris, je ne partage pas du tout cet avis s’agissant des tribunaux d’instance de Paris (pour la province, je n’ai pas d’avis).

Le « Tribunal de Paris », en décembre 2017

En effet, cette fusion permettra davantage de moyens, de professionnels du droit et donc plus de rapidité pour juger les affaires suivies par le tribunal d’instance.  S’agissant de la proximité proprement dite, cette question est de mauvaise foi car, heureusement, se rendre au tribunal d’instance reste exceptionnelle pour les particuliers et, lorsque c’est le cas, la ligne 14 mènera très rapidement au nouveau Palais de justice (tout en reconnaissant que le retard des travaux qui nous mène à mars 2019 est problématique).

Ceci dit, le décret n° 2017-1643 du 30 novembre 2017 relatif à la création du tribunal d’instance de Paris et à la suppression des vingt tribunaux d’instance d’arrondissement vient seulement d’être publié au journal officiel du 2 décembre 2017.

Futur station de la ligne 14 desservant le tribunal de Paris, en décembre 2017

Le décret modifie des dispositions du code de l’organisation judiciaire, du code de la sécurité sociale, du code du travail et du décret n° 2005-1613 du 22 décembre 2005 portant application de la loi organique n° 76-97 du 31 janvier 1976 relative aux listes électorales consulaires et au vote des Français établis hors de France pour l’élection du Président de la République.

Il fixe aussi les dates jusqu’à ce que ces tribunaux seront compétents. Et concernant celui du 12e arrondissement, il est compétent pour ses instances jusqu’au 11 juin 2018 et sera supprimé le lendemain.

Que faire de ces locaux et de la salle d’audience.

Nous en avions parlé, avec Valérie Montandon, pendant la campagne législative (ci-dessous).

Je maintiens ici l’idée d’utiliser cet espace pour créer un accueil multi-service spacieux. Un véritable lieu de simplification des démarches administratives, qui elles nécessitent de la proximité.

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Intervention sur la charte parisienne de la participation citoyenne

A l’ordre du jour du Conseil d’arrondissement du 4 décembre 2017, le projet de charte parisienne de la participation citoyenne a été soumis.

Voici ma prise de parole :

J’étais comme beaucoup d’entre nous surpris de voir cette charte à l’ordre du jour du Conseil alors que nous venons, lors de notre dernier conseil, davoir un debat sur le sujet et d’adopter une nouvelle charte propre à notre arrondissement.

Ma première question découle de ce constat. Est-ce que la charte du 12e reste d’actualité ?

Ayant voté pour, nous y sommes attachés et nous craignons en effet que sous couvert de démocratie participative, Madame HIDALGO ne cherche, comme elle a tenté de le faire avec les Caisses des écoles, à contourner le pouvoir des arrondissements.

Notre groupe n’est vraiment pas seul à craindre cette dérive centralisatrice, jacobine, puisque d’après un sondage Opinionway publié le 23 novembre 2017), 77% des Parisiens interrogés qualifient Anne Hidalgo d’« autoritaire », 57% de « sectaire » et 70% estiment qu’elle prend seule ses décisions, sans concertation de ses partenaires.

Si votre réponse à ma première question est positive, alors cette charte n’est une fois de plus un document de pur affichage.

Toutefois, elle aborde aussi la question de la participation citoyenne en dehors des Conseil de quartier. Je ne vais pas répéter les réserves exprimées sur les consultations proprement dites. Madame MONTANDON va aussi montrer les carences des consultations.

Toutefois, je n’ai pas mentionné deux points, qui pourraient faire l’objet d’amendement du Conseil de Paris à savoir, premièrement, une précision des « critères d’évaluation » de la participation, mentionnée dans la charte et revenir sur le point relatif à la détermination des ordres du jour des Conseils de quartier, qui est ambiguë.

Deuxièmement, il sera proposé de revenir sur l’écriture dite inclusive, utilisée par le document, qui constitue une instrumentalisation de la langue à des fins idéologiques et, j’ajoute, de supprimer les références à des mots anglo-saxons, pour les mêmes raisons.

Où en est l’aménagement de la rue du Faubourg Saint-Antoine

Image du Faubourg, extrait de GoogleView

Voici une question sur l’aménagement de la rue du Faubourg Saint-Antoine, posée lors du conseil d’arrondissement du 4 décembre 2017, notamment sur les conséquences de sa mise en sens unique.

Dans le cadre du Plan Vélo 2015-2020 de la Ville de Paris, l’exécutifs parisiens envisage de mettre à sens unique la rue du Faubourg Saint Antoine pour les voitures entre la place de la Bastille et l’avenue Ledru-Rollin.

Le site de la mairie indique que l’objectif est : « de sécuriser et rendre plus confortables les cheminements vélos, par la mise en place d’aménagements protégés, rendre plus confortables les cheminements piétons et les sécuriser notamment aux abords des stations de métro Bastille et Ledru-Rollin, d’organiser les livraisons et de faciliter les circulations bus. »

Une réunion publique du 19 octobre 2016 s’est tenue sur le sujet où une concertation a été annoncée jusqu’à l’été 2017. Pourtant aucune information n’a été donnée et le site du 12e n’apporte pas plus de précisions. En parallèle, les projets d’aménagement de la place de la Bastille et de la place de la Nation évoque un sens unique de circulation entre Bastille et Nation. Ces deux projets engendreraient un report très lourd sur des rues étroites actuellement inadaptées à un tel flux, telle que la rue Sedaine côté 11ème, ou l’étroite rue de Charenton, déjà en sens unique, côté 12ème arrondissement.

En outre, nous sommes toujours dans l’attente d’un plan global de circulation à l’échelle de l’est parisien.

C’est la raison pour laquelle le groupe Les Républicains vous demandent :

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