Création de logements sociaux de luxe, avenue du Coq à Paris (IX).
« Votre question ne vise qu’à attaquer une fois de plus Paris Habitat, avec des informations que vous êtes seuls à avoir ». Voilà, en substance (je mettrais en ligne la réponse quand le compte-rendu du dernier conseil me sera communiqué) ce que l’exécutif m’a répondu à la suite de la question que j’ai posé lors du dernier conseil du 30 mai 2016 (ci-après).
Effectivement, je détiens mes informations d’habitants que je n’ai pas à les désigner. Mes collègues élus Les Républicains disposons aussi de suffisamment d’éléments probants pour mettre au jour les mauvaises gestions de l’opérateur HLM dont le slogan est « mieux vivre ensemble à Paris« .
Et je ne savais pas encore que le magazine Marianne titrerait son numéro du 2 juin sur « le Nouveau scandale des HLM de Paris« , fruit d’une longue enquête sur les graves dysfonctionnements internes de Paris Habitat, le premier bailleur social de Paris (avec 111.000 logements) et d’Ile-de-France. Fausses factures, passe-droits, absence de contrôle sur les travaux : l’office public censé appliquer la politique de la mairie de Paris en matière de logements sociaux cumule les casseroles : LIRE LA PRESENTATION ICI.
Ma question est donc d’autant plus d’actualité. La voici :
Madame le maire,
L’ensemble dit « Erard Charenton » géré par Paris Habitat fait l’objet d’une réhabilitation (plus que nécessaire), qui bénéfice de financements de la Ville de Paris à hauteur de 5,1 millions d’euros, soit 40 % de son coût total.
Ce chantier suscite de nombreuses questions légitimes, notamment sur un défaut d’information des locataires sur le désamiantage ; sujet désormais porté vers d’autres instances que la nôtre.
Le désamiantage ne sera donc pas abordé dans la présente question mais il est évoqué car il a permis de révéler un autre problème, à savoir celui de l’exploitation de travailleurs étrangers, pour effectuer cette tâche dangereuse.
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