Voici l’introduction de ma question orale (ci-dessous) posée lors du Conseil d’arrondissement sur la réhabilitation de l’ensemble « Erard-Charenton » géré par Paris Habitat :
Comme il y a du public, je vais reposer le contexte de la question. Erard-Charenton est un ensemble social de 519 logements qui est géré par Paris Habitat, dont le slogan est « Vivre ensemble la ville », et qui met régulièrement en avant le côté social de son œuvre, mais qui a malheureusement employé des travailleurs détachés, c’est-à-dire des travailleurs étrangers qui sont soumis au régime étranger pour travailler en France, pour des travaux de réfection avec présence d’amiante. Normalement, il faut une formation spécifique pour l’amiante.
Ces travailleurs ont manifesté auprès des habitants pour dénoncer leurs conditions de travail. Il y a eu une mobilisation d’élus qui a pu générer un vœu qui a été adopté à l’unanimité du Conseil de Paris et qui a également généré des contrôles d’inspecteurs du travail qui ont permis de dénoncer un nombre important de manquements.
Cette question est aussi l’occasion de se féliciter de l’action d’élus locaux qui parfois peuvent permettre de mettre fin à des situations dramatiques. Dans le cadre de ce vœu qui avait été adopté en Conseil de Paris, nous avons souhaité connaître le taux des travailleurs détachés, mandatés par les bailleurs sociaux. Il n’y a toujours pas eu de réponse. Est-ce que le chantier d’Erard-Charenton est enfin conforme au droit du travail ?