Quand les communistes n’ont plus rien à proposer, ils tombent dans le ridicule

 

Communiqué de presse du groupe UMP au conseil de Paris du 9 décembre 2014

PCFParisL’ensemble des élus du groupe UMP s’étonnent du vœu déposé par Nicolas Bonnet-Oulaldj demandant à la transformation du siège de l’UMP en logements sociaux.

Le président du groupe communiste au Conseil de Paris manque-t-il à ce point d’idées pour avoir besoin de pareils petits jeux puérils et grotesques pour exister ?

Rappelons à toutes fins utiles qu’avec bientôt 20% de logements sociaux si l’on compte les chantiers en cours, le 15e arrondissement est l’un des mieux dotés en logements sociaux à Paris.

Si l’on suivait la logique infantile de M. Bonnet, à ce petit jeu-là il vaudrait mieux reconvertir le très chic siège du parti socialiste pour compenser le déficit de logements sociaux dans le 7eme arrondissement.

Enfin, lorsque l’on sait que le siège du parti communiste, place du colonel Fabien, a été construit sur des expropriations, la sortie de M. Bonnet vire vraiment au ridicule.

M. Bonnet, montrez-vous donc digne de votre mandat, et tachez d’exister par votre travail plutôt que par des coups médiatiques sans lendemain.

GrpUMPauConsParis

Pourquoi la ligue veut-elle dédoubler partout les enseignants du public ?

Voici le texte d’une de mes interventions dans le cadre du Conseil d’arrondissement du 1er décembre 2014, à propos d’une subvention de 13.600 euros à la Ligue de l’Enseignement Fédération de Paris au titre de la lutte contre les discriminations et des droits de l’Homme (2014 DDCT 188).

ecoleSi je comprends bien cette subvention, elle a pour but la « coordination du Plan local de lutte contre les discriminations dans le domaine de l’emploi 12ème ».

Le tout pour 13.600 euros ! (Plus que, selon le document fourni dans le dossier, ce que l’association a sollicité, à savoir 10.000 euros).

En observant le détail, cette action se résume à la réalisation de prospectus, la mise en place d’un stand au forum de l’emploi et une formation. Or, je n’arrive pas à comprendre l’ampleur du coût et son opportunité, rapportés à de telles actions. Il existe déjà énormément d’informations accessibles sur le sujet par exemple, sur le site « service-public.fr » par exemple, ou sur le site du rapporteur des droits ou des maisons des droits ou d’autres sources institutionnelles. Bien mieux, à l’école, les enseignants sont parfaitement compétents pour informer sur les discriminations.

[pullquote align= »left|center|right » textalign= »left|center|right » width= »30% »]Pourquoi la ligue veut-elle dédoubler partout les enseignants alors que ces derniers, s’ils ont une qualité particulière, c’est parce qu’ils agissent dans le respect du principe de neutralité du service public ?[/pullquote]

Pourquoi la ligue veut-elle dédoubler partout les enseignants alors que ces derniers, s’ils ont une qualité particulière, c’est parce qu’ils agissent dans le respect du principe de neutralité du service public ? La mission de l’école n’a pas pour vocation à déborder celle-ci, sauf à vouloir renvoyer tous les citoyens en enfance, nécessiteux d’une éducation que seuls certains seraient à même de leur dispenser !

Je pourrais m’arrêter là. Car j’imagine déjà la posture de gardiens des sacro-saints « principes républicains. », tels des vestales du feu sacré, que certains d’entre vous seraient tentés d’adopter, en caricaturant mes propos, bien sûr…

Alors, j’ai deux observations.

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Des critères de vote transparents sur les subventions

Mon intervention à propos d’une subvention (2000 euros) pour laquelle le groupe d’opposition à voter contre (subvention 2014 DDCT 75 à l’association « Culture XXI »).

Dans nos différentes interventions sur les associations, nous avons pu établir quelques critères de votes. Et parmi eux, les deux suivants nous paraissent très importants : un lien avec le 12e arrondissement et surtout une présentation transparente de sa situation financière.

Concernant cette association, qui se présente audacieusement comme, je cite, une « plateforme de réflexion, de dialogue et d’échange sur les défis du 21ème siècle »[1], nous apprenons qu’elle n’a pas d’activité dans le 12e. Ensuite, elle ne présente aucun bilan financier ni même d’activité.

Enfin, en recherchant sur internet, on découvre que ses évènements consistent essentiellement en une forme de café-débat qui ne justifie pas un tel montant.

Pour toutes ces raisons nous sommes au regret de ne pouvoir voter favorablement à cette subvention.

[1] http://www.culture21.org/index2.htm

[2] http://www.projets-citoyens.fr/node/165

Intervention à propos des nuisances de la rue Fabre d’Eglantine

Des riverains de la rue Fabre d’Eglantine, reliant la place de la Nation à l’avenue de Saint-Mandé sont venues me trouver pour se plaindre que depuis quelque temps, les camions et autres véhicules  municipaux du service de  la voirie ont pris pour habitude  d’alimenter leurs réservoirs en eau par une bouche située au milieu de cette voie, avec pour conséquences :

  • Un encombrement de la rue par le stationnement en double file des camions ;
  • Une  nuisance sonore incessante de jour comme de nuit par le ronflement des
    moteurs ou leur démarrage ;
  • Le déclenchement d’une alarme sonore dès que des engins reculent.

Renseignement pris par ces riverains de cette rue  auprès d’agents  conduisant  des véhicules  en cause,  des  instructions  auraient  été  données,  par la direction  en charge de la voirie,  d’utiliser la bouche de la rue Fabre d’Eglantine  au prétexte qu’ elle  serait  la seule opérationnelle  du secteur. Toutes les autres prises d’eau seraient toujours en attente de réparation.

Or la gêne occasionnée par cette pratique est d’ autant plus considérable qu’il s’ agit d’une rue essentiellement résidentielle.

J’ai donc user d’un des pouvoirs conférés à l’opposition, à savoir interpeller le maire d’arrondissement par écrit avec obligation pour elle de répondre. Je lui ai donc demandé de m’indiquer quelle mesure elle comptais prendre pour mettre rapidement un terme à ces nuisances (la Question écrite).

Voici sa réponse :RÉPONSE DU 24 NOVEMBRE 2014

A suivre…

 

Lire le numéro de novembre du journal 12

Vous pouvez le lire en ligne en cliquant sur sa une :

14-11-journal12

Lien de secours

RENCONTRE AVEC VALÉRIE PÉCRESSE

Entretien avec Valérie Pécresse, candidate à la régionale 2015, pour l’Ile-de-France, réalisé avec Valérie Montandon, pour le journal 12 n°2 (novembre 2014)
seingier-pecresse-montadonMatthieu Seingier : Bonjour madame le ministre, merci de nous consacrer un peu de votre temps. Cet entretien nous a paru utile car, en tant que chef de l’opposition au conseil régional, vous pouvez nous éclairer sur certaines actions de la Région qui ont un impact sur le 12e arrondissement. Par exemple la Région est en charge des Lycées et nous avons appris que les travaux des Lycées Arrago et Chennevières-Malézieux sont très en retard. Comment expliquez-vous cela ?

Valérie Pécresse : Depuis trop longtemps, la région Île-de-France souffre d’immobilisme. Alors que nous traversons une crise sans précédent, la région devrait être en première ligne sur le front de l’attractivité économique, de l’emploi, de la formation professionnelle ou encore de l’insertion des jeunes. Je suis atterrée de voir que la première région de France s’enlise et que la majorité
de gauche au Conseil régional n’a ni projets ni vision à proposer aux Franciliens.

La situation des lycées (une compétence obligatoire des régions) est révélatrice de la mauvaise gestion de la gauche au pouvoir à la région depuis plus de 16 ans. Ces cinq dernières années, la situation de la rénovation et de la construction des lycées s’est particulièrement aggravée : en 2010 un tiers des opérations de rénovation-construction était en retard, aujourd’hui ce ne sont deux
opérations sur trois qui sont en retard. En tout, dans toute l’Île-de-France, ce sont 109 chantiers de rénovation ou de construction qui sont en retard ou abandonnés. Cette gestion calamiteuse a un impact sur les familles et le 12e arrondissement n’est malheureusement pas épargné. Lire la suite

Expérimentation des « stationnements intelligents »

Article rédigé pour le journal 12 n°2 (novembre 2014)
Automobiliste cherchant désespérément une place rue Marsoulan

Automobiliste cherchant désespérément une place rue Marsoulan

Afin de réduire la saturation de la circulation automobile à Paris, nous avons promu, lors de la campagne municipale, des initiatives de « stationnement intelligent », alliant technologie et service public. En effet, des sociétés proposent déjà des applications pour téléphone permettant de trouver des places disponibles. Ce système fonctionne grâce à des capteurs qui ont été préalablement installés sur les espaces de stationnement.

Nous avons donc, logiquement, voté favorablement à la délibération proposant une expérimentation de ce système dans le 12e arrondissement, lors du Conseil du 15 septembre 2014, pour une durée d’un an, dans quelques rues du quartier de Bercy. Toutefois, cette expérience ne concerne que les emplacements dédiés : places réservées aux livraisons, aux personnes handicapées ou au taxi. Certes, l’amélioration du déplacement des personnes en situation de handicap et de la circulation à l’heure des livraisons est un progrès, mais nous regrettons que cette expérimentation ne concerne pas l’ensemble des usagers de la route.

Enfin, si cette expérimentation, entièrement financée par la société en charge de ce test, se révélait concluante, nous serons évidemment vigilants sur l’attribution des marchés publics pour éviter toute concession monopolistique du domaine public.

Pratique sportive le soir : des incertitudes en matière de sécurité et 1 seul établissement dans le 12e

Intervention lors du Conseil d’arrondissement du 6 octobre 2014 à propos d’une délibération relative à l’extension de l’amplitude horaire d’ouverture de certains équipements sportifs municipaux.

« Dans un premier temps, nous nous réjouissons également de cette délibération puisqu’elle correspond à l’une de nos propositions durant la campagne municipale, nommée pour l’occasion La révolution des horaires.

Toutefois, nous regrettons que seules 17 associations soient concernées. En effet, cette ouverture est assurée par les associations. Or, ces associations ont été sélectionnées : « sur la base d’un projet sportif pour  l’occupation de ces nouveaux créneaux. Une organisation solide et à partir d’une bonne connaissance des équipements en question. » Je reprends  les termes de l’exposé des motifs. Cela correspond à des associations locales. Est-ce que dans le 12e des associations sont concernées ? Si oui, lesquelles ? Lire la suite

Mise à la fourrière à Paris, le grand détournement

Mon intervention lors du Conseil d’arrondissement du 30 juin 2014 en soutien du vœu relatif à la mise en régie de l’enlèvement et à la mise en fourrière des véhicules.
Photo prise le 5 septembre 2014 illustrant la proximité étonnante entre agents verbalisateurs et grutiers

Photo prise le 5 septembre 2014 illustrant la proximité étonnante entre agents verbalisateurs et grutiers

Ce vœu a vocation à sanctionner le dispositif encadrant l’enlèvement et la mise en fourrière des véhicules qui n’a plus exclusivement pour but l’amélioration des conditions de circulation et de stationnement dans Paris. Sachant qu’avec la raréfaction des places de stationnement en surface (moins 35% en 10 ans !), nombre d’automobilistes sont contraints de stationner de manière illicite.

L’organisation est aujourd’hui la suivante. Les quelque 2.000 agents de surveillance de Paris (sous l’autorité de la Préfecture de Police, mais rémunérés par la Ville). Il s’agit des ASP. Ils sont chargés de verbaliser les véhicules en stationnement abusif[1], ou gênant[2], ou encore dangereux[3] ; Sachant qu’à l’amende de 35 € voire 135 € s’il y a un stationnement dans les couloirs de bus ou gênant, s’ajoutent 126 € de frais d’enlèvement et 10 € de frais de garde par jour pour.

Ce sont des tarifs exorbitants mais ce qui nous choque, c’est l’organisation actuelle du marché des enlèvements qui conduit à des dérives inquiétantes :

  • Les prestataires sont rémunérés à la tâche, par véhicule enlevé. Ceci les incite à effectuer des cadences importantes pour maximiser leur profit – première grave incompatibilité avec le but d’une police administrative.
  • Comme si cela ne suffisait pas, les chauffeurs sont également intéressés au nombre de voitures enlevées, par un système de primes qui leur permet bien souvent de doubler leur salaire. Je demande : où est la mission de service public dans un tel système de maximisation des profits individuels ?

Ces graves incompatibilités avec l’objet et la finalité de la sanction ne sont possibles que parce que la municipalité ferme les yeux sur certains agissements intolérables, trop souvent répétés pour ne pas penser qu’ils puissent être couverts. Il est fréquent de voir des dépanneuses d’enlèvement griller des feux rouges, rouler dans les couloirs de bus ou à vitesse excessive.

Nous ne pouvons plus tolérer ce genre d’abus généré par ce but de maximisation du profit de la part des grutiers. Comment tolérer le fait que les ASP précèdent les véhicules au moment de leur enlèvement. Sitôt verbalisé, le véhicule est enlevé. Même s’il n’existe pas de délai fixé par la loi entre la verbalisation et l’enlèvement, c’est un principe établi de notre droit que la sanction ne doive pas être automatique. Une tolérance pourrait être appliquée dans bien des cas. Elle ne l’est pas, et pour cause ! Puisque les ASP accompagnent l’enlèvement des véhicules. Il y a une énorme incohérence.

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Café politique du 12 mars 2014 : présentation projet Bercy-Charenton