Article publié le 3 février 2014 sur le site de campagne jaimele12e.com,à propos notamment des quais de Bercy
A défaut de présenter son bilan, Madame Barrati-Elbaz, candidate socialiste à la mairie du 12e (et accessoirement en charge de l’urbanisme dans la majorité sortante), invitait jeudi dernier, via « Twitter », les parisiens à venir se défouler « sur la piste de 100m des #bergesdeseine » (sous le musée d’Orsay). Ces berges constituent en effet un des rares aménagements dont peut se prévaloir la majorité sortante.
Or comment justifier l’urgence d’un tel bouleversement si ce n’était par l’envie de cette même majorité de mettre une fin brutale à la circulation automobile ? Loin de nous l’idée qu’il ne faille pas reconsidérer la place de la voiture dans la ville. C’est un sujet auquel Nathalie Kosciusko-Morizet attache une importance particulière. Mais parce qu’il est délicat et complexe, il ne peut tolérer tant de précipitation, sans considération aucune pour les conséquences désastreuses que des choix irraisonnés entraînent, en matière de pollution et d’engorgement de la circulation principalement.
La seconde critique touche directement le douzième arrondissement. Tout à son projet de créer des loisirs sur berge, au cœur de la ville, Anne Hidalgo et la majorité sortante ne semblent s’être jamais posé la question de l’absence totale d’activité des quais de Bercy (notamment entre le ministère et le pont de Tolbiac) : comme toujours le douzième arrondissement aura été négligé.
Pourtant, des conseillers de quartiers de Bercy (dont l’auteur de cet article faisait partie), de Gare de Lyon-Aligre, s’étaient emparés du sujet, dans le cadre d’un « groupe de travail interquartier ». Ils voulaient partir « à la reconquête de la Seine », tout un programme !