Et si le plus beau Zoo du monde était dans le 12ème arrondissement de Paris ?

L’entrée du zoo de Vincennes et son célèbre rocher, en 2008

Le rocher artificiel (haut de 65 m) du zoo de Vincennes retrouve de sa splendeur (désormais zoo de Paris). En effet, le célèbre parc animalier, inauguré en 1934, pour prolonger celui provisoire de l’exposition coloniale de 1931, est fermé pour travaux depuis le 30 novembre 2008. Il dépend du Muséum national d’histoire naturelle et couvre une superficie de 14,5 hectares, abritant plus de 1.200 animaux d’une centaine d’espèces différentes, dont certaines sont en voie de disparition.

Le concept de zoo a-t-il encore un sens ?

A l’heure où le nouveau dogme écologique crispe toute action publique, la question s’est posée. La précédente majorité gouvernementale a heureusement répondu positivement dès lors que le zoo de Vincennes demeure un site majeur de recherche et de sensibilisation à la biodiversité.

C’est ainsi qu’un gigantesque programme de rénovation a été lancé le 24 février 2010, qui s’achèvera le 12 avril 2014. Les billets sont déjà en vente depuis le 2 décembre 2013, et des opérations de parrainage d’animaux ouvertes au public.

Ce programme de rénovation totale du zoo, d’un coût total de 133 millions d’euros, a essentiellement été financé par le privé. L’État n’y a contribué qu’à hauteur de 30 millions d’euros. Plus étonnant encore, le fait qu’un projet d’une telle envergure ait été peu anticipé et accompagné par la municipalité parisienne. La présence d’un tel site, tel qu’il sera rénové, est un atout pour le 12e, tant par ses retombées économiques que pour l’attractivité de notre arrondissement. Il est regrettable que l’actuelle majorité municipale n’ait rien envisagé pour le développement économique des environs du bois de Vincennes et de la porte Dorée, à tel point que les futurs visiteurs du zoo n’auront quasiment le choix, pour se restaurer, qu’entre fast-food ou les vendeurs ambulants de barbe à papa. Il sera donc urgent d’y remédier.

Cette rénovation est véritablement un bienfait pour la vie de notre arrondissement. Voilà un projet qui contribue à redonner à un lieu de Paris, source de merveilleux souvenirs pour tous les âges, ses lettres de grandeur et que, fort logiquement, on ne doit pas à Anne HIDALGO.

Matthieu SEINGIER

moi

Parlez-vous le Hidalgo ?

Tribune de Pierre-Yves Bournazel, Agnès Evren, Valérie Montandon et Vincent Roger, porte-parole de Nathalie Kosciusko-Morizet.

porte-paroleSoyons sport : reconnaissons à la candidate socialiste un talent certain… pour les phrases creuses et ronflantes, les concepts abscons et la poésie du néant. La lecture des 200 pages de son programme, présenté le 8 décembre, est à cet égard un régal. Ajoutons-y quelques idées farfelues telle la construction d’un téléphérique entre les gares de Lyon et d’Austerlitz ou l’installation d’agriculteurs sur les toits de Paris.

On l’aura compris : Mme Hidalgo avait décidé que son pensum – qui hésite souvent entre le cours de géo et le traité sociologie – devait aussi offrir quelques fous rires.

Nous avons sélectionné pour vous quelques unes des meilleures perles.

La précieuse ridicule :

  • « La Seine irrigue Paris et son imaginaire » (page 34)
  • Paris devrait rester une « ville créative dans un esprit pirate et foisonnant » (page 66)
  • « L’occupation positive de l’espace public » (page 79)
  • L’écologie, « une ambition joyeuse pour notre ville » (page 84)
  • Paris « la métropole du consommer local » (page 86)
  • « Les boulangeries, les charcuteries, les poissonneries, les cafés et les brasseries, les librairies et les galeries scintillent le long des rues de Paris » (page 109) (c’est Noël toute l’année)
  • Les gares «développeront plus d’aménités »
  • « Paris, c’est une attitude, un chic à part ! » (page 114)
  • Enfin, ce jeu de mot à propos de la Fashion week : la « fête (faîtes) de la Haute couture et de la création »

L’art de ne rien dire :

  • « La nuit est différente du jour, le dimanche est différent du reste de la semaine, les saisons elles-mêmes changent notre ville ». (sans commentaire)
  • « L’espace public sera un lieu d’expérimentation de la ville partagée ».
  • « Ce grand pas en avant nourrira, embellira et réinventera notre capitale ».
  • « Il faudra mettre fin au gaspillage sexué des compétences » (? !).
  • « J’observe que la plupart des activités économiques, sociales et culturelles des villes s’appuient sur une gamme de systèmes en réseaux qui facilitent le mouvement des personnes, des biens, de l’information, des idées, des capitaux, de l’énergie et de l’eau ». 
  • « Une ville est d’abord un ensemble de bâtiments, une étendue spatiale et territoriale, une structure urbaine qui définit l’espace physique. La composition d’une ville est dominée par ses constructions et par ses espaces – immeubles d’habitation, commerces, bureaux, bâtiments publics, monuments, places, rues, quartiers… » (On a rien oublié ?)
  • Pour ceux qui n’auraient pas saisi : « La ville est un espace à vivre, un espace pour vivre, un espace qui a du vécu ; la ville est aussi une population qui travaille, bouge, se parle, s’éduque et se distrait. »
  • « Pour comprendre les multiples éléments du débat, nous utiliserons continuellement les conseils et les visions de responsables internationaux pour nous aider à comprendre les situations actuelles et détecter les tendances futures. » Après ça, s’ils n’ont pas compris…

Toujours plus haut…

  • « Nous interviendrons sur la réglementation à l’échelle nationale et supranationale ».
  • « Je veux que la ville investisse et prenne des risques pour relever les défis du futur mais je veux aussi d’une ville qui anticipe les catastrophes, les évite si possible, et tempère leurs conséquences ». (Tout est dans le « si possible »)
  • « Il s’agira de transformer la ceinture du boulevard périphérique, cette frontière historique du XIXe siècle, en véritable arc de l’innovation du XXIe siècle ».
  • « Je veux un accès universel à la culture et à la création qui associe des acteurs de tous les horizons. »
  • (Prenez votre respiration) : « La convergence de plusieurs mutations survenues au cours des deux ou trois dernières décennies – l’évolution de la société vers davantage d’initiative individuelle, celle des technologies vers des outils permettant plus facilement des modes d’organisation décentralisés, non hiérarchiques et capables d’intégrer des contributions multiples et disparates, celle enfin de l’économie vers une reconnaissance de nouvelles formes d’échange et de création de valeur – permet en effet d’envisager l’idée d’un service public participatif de façon concrète. » C’est clair !

Travail le dimanche : encore une volte-face de la girouette Hidalgo

bercy-villageAprès avoir fait un premier signe positif en faveur de l’ouverture du travail du dimanche en mai dernier, la girouette Hidalgo était vite revenue sur ces déclarations pour ne pas vexer son aile gauche qui menaçait de se pas se rallier au PS dès le premier tour.

Elle avait rejeté toutes les propositions de concertation relative à l’extension des zones touristiques ou encore au classement en zone PUCE proposées par le groupe UMP. Elle avait même réaffirmé en Conseil de Paris sa volonté de statut quo de la situation.

A la veille du rapport Bailly sur le travail de dimanche, Mme Hidalgo essaye de suivre le sens du vent et fait volte-face de nouveau. Quel manque de conviction !

Alors, chiche Mme Hidalgo. Montrez votre courage politique. Le dossier de Bercy village n’attend plus que la signature de l’Hôtel de Ville pour obtenir le classement PUCE. Il existe bien une consommation à titre exceptionnel, des accords ont été passés entre salariées et dirigeants sur la base du volontariat, du doublement des salaires et de repos compensateur. Il existe une véritable offre culturelle et aucun problème de délimitation de périmètre ou de concurrence déloyale.

Mme Hidalgo, sachez aussi que ces entreprises de Bercy Village que vous privez de 20 à 30% de chiffre d’affaires et de la création d’une centaine d’emplois, organisent régulièrement avec leur propre fond des animations de qualité pour les parisiens, mais cela apparemment ne vous effleure pas l’esprit.

Valérie Montandon

Le GPRU (Grand Projet de Rénovation Urbain) n’a plus que son nom de grand !

Valérie Montandon plus clairLes couvertures partielles du périphérique tant demandées et attendues par les habitants et les Conseils de quartier de la Porte de Vincennes lors des réunions publiques n’auront pas lieu.

En ce dernier Conseil de Paris, la majorité a donné le feu vert pour le GPRU de la Porte de Vincennes.

La Ville de Paris a décidé que  les efforts financiers et les prouesses architecturales seraient réservés aux opérations prestigieuses du centre et de l’ouest parisien tel que le  chantier gargantuesque des Halles (800 millions d’€ hors taxes pour le moment) ou encore le stade Jean Bouin (200 millions d’Euros).

Et pourtant une couverture partielle du périphérique aurait permis d’améliorer le cadre de vie des habitants en diminuant les nuisances sonores, visuelles et polluantes, en gagnant du foncier destiné à plus d’équipement publics comme des installations sportives. Il aurait aussi permis de créer une continuité urbaine avec les communes voisines.

Pour se donner bonne conscience la municipalité se rattrape avec du rafistolage comme le talus anti-bruit.

Encore une illustration de l’aboutissement de non concertation à la sauce Delanoë/Hidalgo et de la contradiction entre les actes et les promesses de campagne. C’est hélas aussi le chemin que prend aussi le projet Bercy Charenton dans le XIIème arrondissement, dernière grande réserve foncière de Paris. Seule l’alternance permettra de reconsidérer ces projets de façon audacieuse et surtout plus proche des préoccupations des parisiens.

Valérie Montandon
Chef de file de NKM pour le 12ème arrondissement de Paris

De la Place de la Nation à la Porte de Vincennes : le Trône renversé de l’est parisien…

dalouCette histoire commence le 26 juillet 1660 par l’installation d’un trône accueillant sur l’actuelle place de la Nation, les époux royaux à l’occasion du mariage de Louis XIV et de l’infante Marie-Thérèse d’Autriche. Pour la circonstance, Colbert engage la construction d’un Arc de Triomphe de 50 mètres de haut dont les travaux, initiés en aout 1670, sont abandonnés après la mort du souverain.

En 1787, Claude Nicolas Ledoux érige au même endroit deux colonnes afin d’encadrer la barrière d’octroi du Mur des Fermiers généraux, édifié par la même occasion.

Au début du XIXè siècle, les choix successifs d’aménagement et de développement de Paris accentuent le déséquilibre entre l’ouest et l’est…déjà visible. Afin d’y pallier, les autorités dirigeantes du pays et de la ville décident d’installer un monument d’envergure qui fasse pendant à L’Arc de triomphe de l’Etoile. Des auteurs prestigieux, tels que Baltard ou Horeau, présentent alors leur projet sous la forme de maquettes, parfois grandeur nature. Mais l’affaire resta sans suite.

C’est la fête nationale de 1880 ainsi que le premier centenaire de la Révolution qui scellent définitivement le nom de la place de la Nation et son aménagement autour du Triomphe de La République de Dalou. Les quartiers de Bel Air-Picpus et de Plaine-Lagny se sont développés, chacun avec leur histoire, de part et d’autre du début de la Route Nationale 34, constituée du Cours et de la Porte de Vincennes.

Voilà pour l’histoire mais qu’en a-t-il été de la vision des enjeux urbains, économiques et sociaux de ce secteur Parisien au potentiel si riche ? De la campagne du XVIIème siècle au périphérique contemporain en passant par le mur des Fermiers Généraux, y a-t-il jamais eu un projet proposant une perspective de développement d’ensemble ? La Gabelle et le mur ont disparu, les colonnes sont restées, les taxes et impôts ont juste changé.

Le cours de Vincennes, long de près d’un kilomètre, plus large que les Champs-Élysées auquel il était souvent comparé, est, de fait, devenu un axe de circulation vers le périphérique et la banlieue, et à l’occasion un parking pour autocars de manifestants.

La transformation de la Porte de Vincennes engagée par Bertrand Delanoé est axée depuis des années sur le seul Tramway.

J-P FabbianiDepuis 2009, dans l’esprit de concertation particulier qui les caractérise, la municipalité d’Anne Hidalgo et Catherine Baratti-Elbaz  imagine créer un « trait d’union » entre la capitale et sa banlieue au moyen d’un décevant « G »PRU, pour la porte de Vincennes. Quelle continuité urbaine avec la place de la Nation ? Pour le Tramway, elle n’est qu’un point de rupture de charge ! Comment prétendre améliorer le cadre de vie en réduisant la place de la voiture si l’on substitue à l’échangeur de la Porte de Vincennes un « boulevard urbain » de sept voies de circulation ? Sans intégrer dans le projet l’axe Nation/Porte de Vincennes ? Il restera dans l’esprit originel de la Nationale 34, un axe urbain majeur de circulation routière. L’histoire se répète avec la même constance depuis 1660, une suite de projets coûteux abandonnés ensuite.

La statue de Dalou est orientée tournant le dos à la porte de Vincennes…comme un symbole.

Jean-Paul Fabbiani
Secrétaire National de l’UMP au développement économique des Métropoles.

La gestion catastrophique de l’équipe sortante

Hervé CrouxLe débat relatif aux orientations budgétaires 2014 lors du conseil de Paris du mois de novembre nous permet d’appréhender avec inquiétude le dernier budget de la mandature de B. Delanoë.

En effet, deux traits marquants se dégagent : l’autosatisfaction de l’équipe sortante et l’inconséquence de ses dernières décisions budgétaires et financières.

En réalité le bilan de la gestion Delanoë-Hidalgo se résume ainsi : une gestion dépensière, opaque, et des investissements insuffisants pour améliorer la qualité de vie des Parisiens.

Ce constat de mauvaise gestion repose sur un endettement massif (1 milliard d’euros en 2001, 4 milliards en 2014), une explosion des dépenses de fonctionnement : 12 000 agents recrutés depuis 2001, une augmentation de 40 % du train de vie de la municipalité et financées par les lourdes hausses d’impôts locaux et de taxes votées par la majorité municipale.

Un chiffre suffit à illustrer ce matraquage systématique contre le contribuable parisien : les impôts directs représentaient par Parisien en 2001 : 775,30 €, et en 2012 1426 €, soit 84 % d’augmentation.

Mais dans la même période, seulement 320 € de dépense d’investissement supplémentaire par Parisien.

Alors que la municipalité a croulé sous les recettes des droits de mutation (+ 143 % en 12 ans), cette manne providentielle n’a en fait été consacrée qu’aux dépenses de fonctionnement et à des subventions en crescendo à certaines associations.

J’ajoute qu’aucun audit général des finances de la ville n’a été pratiqué au cours de ces deux mandatures. Les Parisiens seraient pourtant en droit de connaître l’utilisation qui est faite de leurs impôts.

Alors que le Gouvernement tente une diversion fumeuse au marasme national avec l’annonce d’une remise à plat de la fiscalité, et que Madame Hidalgo surjoue une partition « distante » avec le couple Hollande-Ayrault qui a asséché le pouvoir d’achat des ménages ; les habitants du 12e attendent de leurs édiles qu’ils réduisent les dépenses inutiles pour financer leurs priorités en matière de sécurité, de propreté, de logements accessibles à tous, et de services municipaux de proximité  pour toutes les familles de l’arrondissement.

Hervé Croux
Conseiller National UMP pour le 12e

Des lumières pour éclairer le tunnel de l’anarchiste

photoEnfin la sortie du tunnel Proudhon ? Vous savez, ce passage obligé sous les voies ferrées de la gare de Lyon reliant le quartier de Bercy à Daumesnil et Dugommier, et qui est en travaux depuis le 21 janvier 2013 ! Leur achèvement était programmé pour le 2 août 2013 (selon le site de la Mairie de Paris). Mais ils ont été prolongés jusqu’à aujourd’hui pour d’obscures histoires de raccordement de bouches d’égout. J’ose espérer que la Ville a obtenu des indemnités conséquentes pour ce retard, signe flagrant d’un manque de prévision !

En tout état de cause, il paraît que l’aménagement est terminé puisque son inauguration est annoncée le 26 novembre prochain, à 20 heures.

A la vue de cette photo de la semaine, le doute est permis. Surtout si l’on se remémore les beaux discours vendeurs, tenus en 2012,  par l’adjointe en charge de la voirie et des déplacements de l’époque, Catherine Baratti-Elbaz, aujourd’hui tête de liste de notre arrondissement pour le PS.

APRES

APRES

Permettez-moi donc un petit retour en arrière. En 2009, comme de nombreuses personnes empruntant quotidiennement ce lieu, écœurés par la saleté, l’obscurité, le bruit assourdissant qui y régnaient, et par sa dégradation constante depuis la dernière restauration menée dix ans auparavant par l’ancienne majorité, quelques membres du conseil de quartier – auquel j’ai eu le plaisir d’appartenir – ont décidé de solliciter, à chaque réunion, de la Ville qu’elle organise le nettoyage du pont Proudhon puis sa restauration (lumière, écoulement des eaux de pluies, peintures murales), voire son réaménagement plus profond. La Mairie, en manque de projets, semblait avoir pris au sérieux ces revendications… Elle organisa d’abord un nettoyage superficiel. Un an plus tard, en octobre 2011, alors que le pont était à nouveau aussi sale, la Mairie nous ressortit une vieille proposition du placard : faire appel aux élèves de l’école Boulle pour le réa

AVANT

AVANT

ménager.

Il y avait de quoi (une fois n’est pas coutume !) se réjouir de ce choix ambitieux, car il s’agit d’une école parisienne d’excellence d’art appliqué, qui plus est logée dans notre arrondissement. Les conseillers de quartiers ont pu rencontrer les élèves, très motivés et créatifs, axés sur la sublimation du patrimoine ferroviaire. Un véritable défi quand on pense que ce travail constitue un des quatre projets de leur année scolaire. Un projet a été retenu : « L’inconnu à heure fixe », dont le but est d’ouvrir l’espace et « donner l’impression à ceux qui emprunteront le tunnel de ne plus le subir » (site de l’école Boulle).

Malheureusement, le résultat est très décevant. Si l’éclairage est amélioré, certaines projections des « noms des villes desservies par la Gare de Lyon » sont peu compréhensibles. Les gouttières sculptées en « tête de lions », vestiges du siècle précédent, ont disparu pour des tubes en PVC. En revanche, la crasse des murs est toujours là. Bien pire, le nouveau revêtement du sol, de piètre qualité, laisse s’accumuler l’eau en de grandes flaques. Sans parler des conséquences de la suppression du faux-plafond qui oblige le passant à garder son parapluie ouvert lors de la trav

ersée du tunnel s’il ne veut pas recevoir des déjections provenant des voies. Et ce n’est pas faute pour certains riverains d’avoir mis en garde la Ville contre ce risque !

Ce projet est symptomatique des méthodes de la majorité sortante. Elle ne s’intéresse aux projets d’aménagement, qui concernent réellement et au premier chef tous les habitants, que lorsqu’une mobilisation efficace parvient à retenir son attention. Et quand elle finit par s’en emparer, en prenant son temps, elle déploie force techniques de communication, via des pseudo-réunions de concertations, pour surestimer des projets qui, in fine, s’avèrent tout à fait quelconque, faute de vrais budgets dédiés ! Jamais bien sûr il n’est fait état du financement et des coûts, toutes choses pourtant que le contribuable parisien est en droit de savoir (dans cette affaire, il est difficile de trouver les chiffres : 300 000 ou 700 000 euros ?).

Une certitude pour le contribuable à ce jour : son argent est assurément mieux mobilisé dans les projets « festifs » évanescents, l’explosion du recrutement de collaborateurs dans le cabinet du maire de Paris ou le versement de subventions à toutes sortes d’associations dont on attend toujours le bilan et l’utilité en termes d’intérêt général.

Matthieu SEINGIER

Plus jamais de fichage illégale des locataires à Paris

Alors que la mairie socialiste se vante d’être exemplaire sur sa politique de logement, les faits ont montré le contraire. Cette politique s’avère, effectivement, un leurre puisqu’elle est axée principalement sur la préemption et le reconventionnellement au détriment de la construction. Un échecs cuisants !

Le nombre de dossiers de logement en attente n’a fait qu’augmenter pendant l’ère Delanoë et le maire sortant du 12e arrondissement, Madame Blumenthal, a montré qu’elle ne voyait aucun problème moral à rester dans un logement social, et donc par définition, qui a vocation à être remis à ceux qui en ont le plus besoin (lire l’article consacré sur le Parisien).

Outre ces constats, cet article revient sur la pratique, très grave, de constitution de fichiers sur les locataires des résidences de Paris Habitat qui a été dénoncé de manière virulente par Valérie MONTANDON.

En effet, jeudi 2 février 2012, la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL) a rendu publique une mise en demeure pour « atteinte à la vie privée de ses locataires » envers Paris Habitat (office public HLM de Paris). Il est reproché au bailleur social d’avoir établi un fichier initialement dédié à la gestion locative contenant des données personnelles. En effet, le fichier comportait notamment une zone « commentaire » comprenant des mentions très confidentielles sur les locataires. Ces informations font état de données de santé comme les mentions « séropositif », « cancer », mais aussi des renseignements sur la sexualité, des données financières ou relatives à des infractions telles que les mentions « violence conjugale » « violent très procédurier », « pas de nationalité française », « ancien SDF addiction boisson » etc…

Dénonciation du fichage illégal, le 2 février 2012, à la cité TOURNEUX-FECAMP

Dénonciation du fichage illégal, le 2 février 2012, à la cité TOURNEUX-FECAMP

Ces informations confidentielles ne peuvent en aucun cas être collectées sur de tels fichiers et surtout mises à disposition des 1 200 gardiens d’immeubles. Le Maire de Paris affirme qu’il s’agit de faits « graves mais relativement marginaux ». Mais c’est tout de même la multitude des plaintes de locataires qui a poussé la CNIL à rendre public ce scandale du fichage illégal, c’est bien la preuve qu’il ne s’agit en aucun cas de situations isolées ! Alors, au lieu de minimiser les faits, la municipalité serait plus inspirée de se poser les bonnes questions sur ce fichage massif, inacceptable et humiliant.

C’est tout de même la deuxième fois que la gestion de Paris Habitat est ainsi dénoncée, après une première condamnation par la Cour des Comptes. Les élus UMP ont demandé instamment au maire de Paris de tirer les conséquences de ces dérives, et à la direction générale de Paris Habitat, organisme public qui gère 120 000 logements, d’établir toute la transparence sur ce dossier.

Espérons donc que ces pratiques soient définitivement enterrer.

En tout état de cause, les candidats à l’alternance dans le 12e s’engagent à veiller que Paris Habitat se concentre sur ses missions de service public comme le respect de l’application du règlement intérieur afin d’assurer le bien-vivre dans ses ensembles, la revalorisation du travail de ses gardiens d’immeuble, la réhabilitation du parc existant etc…

Intervention de Valérie Montandon au conseil de Paris sur le projet de ZAC sur le site de Bercy-Charenton

Dans le cadre du débat sur la délibération 2013 DU 212 concernant les objectifs poursuivis et les modalités de concertation publique dans la perspective de la création d’une Z.A.C. dans le secteur Bercy Charenton, Valérie Montandon a défendu la position de l’opposition :

 

Pour plus d’information dans la presse:

Le Parisien…

Le Nouvel Observateur & challenges…

Batirama…

Le point (nov 2012)…

Texte de l’intervention ci-dessus :

  Avec ses 63 hectares, La zone de Bercy Charenton est la dernière grande opportunité foncière de Paris. Et c’est apparemment le seul point qui fait consensus dans cette assemblée. Cependant le projet de Bercy Charenton tel qu’il se dessine est bien loin d’être à la hauteur en termes d’objectifs d’urbanisme et de concertation

Je vous avais déjà sollicité, Mme Hidalgo, sur l’opportunité de faire des études sur la couverture des rails, mais vous avez balayé cette idée. Vous citez souvent comme argument que ce serait trop cher. Donc je suppose que vous avez des études et nous aimerions bien en avoir les détails. D’autant plus qu’il est prévu la création de 2 pas japonais. Quelle est la différence de coût entre un pas japonais et des dalles de couvertures. Le préalable de toute concertation sur un tel projet serait bien d’avoir accès à ces études comparatives

Pourquoi insistons-nous autant sur la nécessité de créer du foncier supplémentaire, c’est en raison de la spécificité des terrains avec ses vastes et nombreuses rames de chemins de fer.

Si vous vous contentez des emprises terrestres c’est-à-dire de moins de 1/5 de la surface, vous allez vous justifier par la nécessité de faire des immeubles de grande hauteur. Nous tablons plutôt sur des immeubles à taille humaine.

La délibération fait bien état aujourd’ hui d’immeubles de grande taille, et si cette option était retenue alors nous souhaiterions une mixité logement/ bureau, car nous savons les conséquences de tours de logements surtout sociaux et nous souhaiterions que la conception des tours soit ouverte à des concours d’architectes.

En ce qui concerne la localisation de l’Hôtel logistique, nous vous proposons 2 pistes de réflexions : l’une à côté de la Halle Gabriel Lamé, qui pourtant construite récemment, devrait être déplacée. La proximité de la Halle et de l’hôtel logistique peuvent créer une cohérence d’activité.

Ou alors concevoir l’Hôtel logistique près de la Seine afin de afin de privilégier un faisceau mixte ferroviaire et fluvial.

Chers collègues, ces 3 vœux ont pour objet de faire avancer la réflexion sur ce projet et cela nous parait nécessaire.

Je vous rappelle qu’en conseil du 12eme arrondissement, à chaque délibération relative à la zone de Bercy Charenton, 3 formations politiques sur 4 s’abstiennent et forment des remarques très proches notamment sur le manque de réelle concertation, je dirais même sur la « fausse concertation » et sur les orientations.

Et il aura fallu pas moins de 8 vœux pour vous faire réagir sur ce dossier avec un vœu bis de l’exécutif qui reprend des considérants des écologistes et aussi un peu de l’UMP. Et malgré ce vœu bis, vous amendez tout de même des vœux, on s’apprête ainsi à vivre une véritable cacophonie en Conseil de Paris.

Concernant les vœux de Mr Najdosky, nous sommes favorables à une étude pour trouver un autre emplacement pour la Foire du trône et permettre une revalorisation de la Pelouse de Reuilly.

Concernant la répartition de 50% entre logement et bureau/commerces, je crains qu’en l’état actuel du projet ce ne soit pas concevable vu l’absence de volonté de couvrir davantage les rails. En effet, on ne peut pas envisager des logements à proximité immédiate des rails

Enfin, sur la création d’une nouvelle voie de désenclavement, nous sommes d’accord avec le principe mais pas tel que présenté en raison de la dangerosité de mettre sur une même voie vélos, trottinettes et bus.

Enfin je voulais attirer votre attention sur les tunnels Baron Leroy. Ils sont le témoignage du passé, de l’époque napoléonienne, mais ils nous donnent aussi une leçon de modernisme. En effet la grande majorité des entreprises qui y exercent utilisent les caractéristiques et les atouts du tunnel de la même façon que leurs homologues de l’époque. En effet les basses températures de ces tunnels permettent la conservation des denrées alimentaires et des spiritueux sans consommation d’énergie.

Ces mêmes activités dans des entrepôts à l’air libre comme il est prévu dans le projet, seraient énergivores.

C’est pour cela chers collègues que je suis convaincue qu’il y a possibilité de conserver l’héritage du passé tout en l’exploitant au mieux dans le futur Projet de Bercy Charenton. L’utilisation de ces tunnels peut être améliorée et développée en tenant compte de leur atout écologique. Ils peuvent être bassin d’emploi, d’activité tout en maximisant ces caractéristiques intrinsèques. Je pense en effet que l’on peut préserver le passé tout en l’adaptant au présent et au futur.

Retour au dossier sur Bercy-Charenton

Bois de Vincennes

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Le 26 avril 2003 le Maire de Paris a signé la charte d’aménagement du bois de Vincennes.
De même la majorité socialiste a élaboré le plan arboricole 2006-2020 et a fait voter le plan biodiversité en Conseil de Paris en novembre 2011

Mais ces documents sont-ils appliqués dans la gestion du bois de Vincennes ?

Comment le maintien de la foire du trône sur la pelouse de Reuilly ou encore le projet d’aire d’accueil des gens du voyage sont ils conformes au trois documents en questions ?

C’est dans un souci de transparence que j’ai demandé que le Maire de Paris présente une communication sur la gestion des bois de Vincennes. Cette communication devrait justement faire un point d’étape indispensable sur l’application de la charte d’aménagement, du plan arboricole et du plan biodiversité.

Mobilisez vous en signant la pétition contre l’aire d’accueil des gens du voyages dans le bois de Vincennes