37,12 millions d’euros. C’est la somme des subventions soumises à l’avis du conseil du 12e arrondissement pour contribuer à des achats par préemption d’immeubles entier de Paris (photos jointes). Ces délibérations sont l’occasion de distinguer …
Je relaie ici le communiqué de presse du groupe Union Capitale, auquel j’appartiens, à la suite de la décision Décision d’Anne Hidalgo de ne pas se représenter. L’annonce d’Anne Hidalgo de ne pas briguer un …
C’est le septième rendez-vous des Conversations Parisiennes ! Dans le cadre de cette prochaine Conversation, Pierre-Yves BOURNAZEL échangera avec Clément BEAUNE, – Ministre chargé des Transports (2022-2024) et ancien député de la 7ème circonscription (qui …
Lors du conseil d’arrondissement du 7 mai 2024, j’ai posée une question sur le projet de baignade à Bercy, son prix, ses modalités. Comme les questions doivent être déposées avant que l’ordre du jour soit …
Pierre-Yves Bournazel et son équipe, à laquelle j’ai le plaisir de faire partie, lançons les Rencontres parisiennes. Chaque semaine, dans tous les arrondissements, nous allons à la rencontre des habitants afin de les écouter et …
L’espace qui accueille actuellement la station Montgallet, à l’intersection avec les rues Hillairet et Montgallet, va enfin recevoir une dénomination : celle de place Sarah Monod.
Le conseil du 12e arrondissement du 28 septembre 2021 vient de voter à l’unanimité sur ce choix qui est logique car il est à deux pas des Diaconesses.
Sarah Monod (1836-1912) a codirigé la communauté religieuse des Diaconesse de Reuilly jusqu’en 1901, œuvrant en faveur des plus déshérités. Elle est nommée Chevalier de la Légion d’Honneur en 1911.
Pour la Gauche, ce choix s’explique surtout par le fait que Sarah Monod est une pionnière du féminisme. Dans mon intervention, je me suis permis de souligner que le choix de Sarah Monod était aussi un hommage au rôle des Protestants. Leur action sociale et solidaire dans le 12ème arrondissement est effectivement très importante.
Pour plus d’information sur Sarah Monod : cliquer ici.
Le « garage Nation » a été au cœur de la campagne municipale pour 2020 (voir la visite de Mme Dati). Pour mémoire, le garage Nation recouvre le projet de construction d’une série d’immeubles de 3 à 12 étages porté par le groupe Emerige sur cette parcelle du 42-50 rue de Picpus, après avoir acheté la concession automobile et obtenu un premier permis de la Ville de Paris.
Lors de cette réunion, était présent, il faut le souligner, Emmanuelle Pierre-Marie, devenue maire du 12ème arrondissement.
A l’époque, toujours par la voix de Valérie Montandon, nous soulignons que ce projet devait être revu en profondeur pour garantir de véritables espaces verts et des équipements répondant aux attentes des habitants ainsi qu’aux mutations du quartier avec l’arrivée de la Sorbonne Nouvelle.
Et la tête de liste des verts du 12e pouvait être même plus radicale. Alors, nous étions nécessairement attentif à sa position.
Et quelle surprise de découvrir, lors de la réunion publique du 20 septembre 2021, à l’espace Reuilly, où j’étais présent avec Valérie Montandon, de la bouche même d’Emmanuelle Pierre-Marie, que le projet du Garage Nation, qui a certes été revu, incontestablement amélioré, reste tout aussi dense.
Il faut l’avouer, Emerige a mis les grands moyens pour laisser croire que c’est grâce à Emmanuelle Pierre-Marie, qu’ils ont « revu leur copie« . C’est Laurent Dumas en personne, le charismatique patron du groupe de promotion immobilière, qui a exposé la majorité du projet. Vous pouvez retrouver le diaporama de cette réunion ici.
Voici l'édito politique que j'ai rédigé pour le 90e numéro du journal Notre 12e de juillet à septembre 2021
Retour sur l’histoire de la Harley de Johnny. Un mécène souhaite offrir une œuvre en hommage à Johnny Hallyday à Paris. Le conseil de Paris doit donner son accord même si l’exécutif parisien s’est déjà engagé à ce que la sculpture, créée par l’artiste Bertrand Lavier, soit érigée sur « l’esplanade Johnny Hallyday » (en face du palais omnisport de Bercy) qui sera baptisée en septembre. La délibération était inscrite à l’ordre du jour du conseil d’arrondissement du 23 juin 2021. C’est la loi qui impose que tout sujet qui touche au 12ème en reçoive l’avis.
Mais le débat n’a pas eu lieu. Impossible de discuter de l’esthétique du projet. La maire a retiré la délibération, de manière autoritaire, malgré mon inscription sur le sujet. Pourquoi ? A cause de la Harley-Davidson envisagée en haut de l’œuvre, posée sur le manche d’une guitare. La moto symbolise une ère honnie pour la maire qui veut réinventer la vie. Après le tour de France, les sapins de Noël, les rêves d’avion, les bateaux de plaisance, l’idéologie écologiste souhaite désormais bannir l’un des symboles du rocker national. Quel mépris pour la culture populaire !
Surtout, rien ne justifie de bafouer nos règles démocratiques, au nom de cette volonté millénariste de changer notre histoire pour un monde prétendument plus vert. Cet exemple d’un rapport contrarié avec le pluralisme n’est pas anecdotique. Preuve en est le traitement brutal de l’opposition lors du conseil du 23 juin 2021 pour avoir osé évoquer les problèmes de la place Frenay, ceux du port de l’Arsenal, la densification de nos quartiers, la concertation rue Lemonnier, la gestion des demandes des conseils de quartiers, etc. Espérons que l’été soit propice à la méditation sur l’adage suivant : « La démocratie ne se décrète pas. Elle se vit. »
Les observateurs attentifs de la vie du 12e arrondissement ont pu se réjouir que l’exécutif a enfin décidé, comme nous le demandions en 2020, de remettre à plat le projet de Bercy-Charenton (pour sa présentation, je vous renvoi à notre dossier complet).
J’ai donc posé une question orale, lors du conseil d’arrondissement du 23 juin 2021, sur ce comité citoyen. Vous pouvez lire ici la question officielle qui a été déposée. Et voici la teneur de on interventions en conseil :
Retour sur les interventions du groupe LR – Changer Paris lors du conseil du 12e arrondissement du 18 mai 2021.
Pourquoi pas tenir le conseil d’arrondissement à l’espace Reuilly ?
Pour ne pas changer, j’ai rappelé notre opposition de principe contre ces réunions par écran interposé, surtout qu’avec la levée du confinement, cette mesure n’avait plus de sens. Après avoir rendu hommage à toutes les personnes qui lutte contre cette crise sanitaire, j’ai aussi suggéré d’utiliser des salles plus grande, comme l’espace Reuilly (qui sera évoqué dans la suite du conseil du 12e arrondissement du 18 mai 2021).
Pour une meilleure information des locations de salles municipales
Le point de l’ordre du jour suivant portait sur une communication « sur la mise à disposition de salles municipales du 12ème arrondissement, au titre de Tannée 2020« .
Lors du conseil du 12e arrondissement du 18 mai 2021, je m’oppose à une délibération relative à une vente issue d’une préemption de logements (2 seulement) dans un haussmannien, particulièrement incohérente (seul le prononcé fait foi) :
Cette délibération 2021 DU 64 porte, concernant le seul 12e arrondissement qui nous intéresse, la cession, au sein d’un bel immeuble de type Haussmannien, sis au 151, rue de Picpus (12e), à l’angle de la rue Ernest Lacoste de 9 lots correspondant à 2 logements, 6 caves et 1 local d’activités.
Elle fait suite à l’achat, en début d’année 2021, par action de votre droit de préemption urbain, de 16 lots de copropriété au prix global de 1.277.000 euros.
Il nous est demandé d’accepter la cession de ces lots à Aximo pour 672.981 euros.
Vous ne serez pas surpris de notre position défavorable, pour aux moins quatre raisons :
Maintenant que la date des élections régionales est enfin connue, il est temps de juger le bilan de Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France depuis décembre 2015.
Certaines personnes mal intentionnées essaient de faire croire qu’il y aurait un doute sur le soutien des Républicains pour que Valérie Pécresse se représente.
Cela est ridicule : Valérie Pécresse est évidemment une femme de droite et les élus Républicains composent la majorité de sa majorité.
En outre, le bilan de Valérie Pécresse est excellent : vous pouvez le télécharger ici :
C’est la raison que, ce samedi encore, les Républicains du 12e arrondissement, que j’ai l’honneur de représenter, avec Valérie Montandon, qui est conseillère régionale, ont boité ce document qui expose les 5 années au services des Franciliens :
En direct du Conseil d’arrondissement du 30 mars 2021
Retour sur les interventions du groupe LR lors du conseil du 12e arrondissement du 30 mars 2021 :
Ce conseil s’est déroulé une fois de plus en visio-conférence. En préambule, nous avons rappelé notre opposition de principe contre ces réunions par écran interposé. Par exception, en raison du « confinement » imposé par le gouvernement, nous avons approuvé la décision de dématérialisation de cette séance.
J’ai ensuite signalé un dysfonctionnement sur le site de la mairie du 12e arrondissement :
Au conseil d'arrondissement de #Paris12, l'ensemble des élus @GpeChangerParis sont présents et toujours vigilants.
Lors du conseil d’arrondissement du 30 mars 2021, je me suis exprimé sur la proposition de nommer « André Léo », la passerelle BZ12, qui surplombe le jardin de Reuilly (photo ci-joint).
Cette délibération « André Léo » m’a embarrassé et voici les raisons, issues de mon intervention du 30 mars (seul le prononcé, qui a pu varié, fait foi) :
Paris a toujours honoré ses écrivains. A ce titre, Victoire Léodile Béra de son vrai nom, qu’on comparaît, en son temps, à Georges Sand, qui a aussi pris un prénom d’homme pour exister, peut mériter un tel hommage. Elle a eu la jolie idée de prendre les noms de ses deux jumeaux pour en faire son nom d’artiste André Léo. On peut saluer une vraie œuvre et, a priori, on ne peut qu’être pour ce choix de lui donner une dénomination dans notre arrondissement.
Portrait d’André Léo – From Wikimedia Commons, the free media repository
Ce qui me gêne, c’est une fois de plus votre manière de présenter les choses dans l’exposé des motifs, en laissant penser, dès la première ligne que le choix de dénommer la passerelle qui surplombe le jardin de Reuilly est davantage présidé par son engagement temporaire pour la Commune de 1871 que pour son investissement d’écrivain, qui préexistait à cet épisode et qui a continué après tout comme son engagement en faveur de l’émancipation des femmes.
Or c’est une erreur historique que de croire que les enjeux d’égalité entre homme et femme était central dans la Commune de Paris, même si des femmes y ont contribué, à l’instar, précisément d’André Léo.
Pour illustrer ce propos : voir un article du 3 mars 2021, du site de France culture qui traite de l’idée reçue que la Commune de Paris serait une révolution féministe (en parlant d’André Léo) : cliquer-ici
Ce qui me gêne dans votre manière de présenter, c’est de laisser croire qu’il faut prendre parti pour ou contre la Commune.
Je le répète une fois encore, il hors de question pour notre groupe de rendre hommage à un mouvement qui, au-delà de sa motivation initiale, a eu comme conséquence l’atteinte à la liberté d’expression, l’atteinte au droit de culte, l’atteinte au droit de propriété, l’atteinte au libre accès à la fonction publique, sans parler des assassinats d’otages et la destruction de monument du patrimoine français.
Avec mes collègues Valérie Montandon et Corinne Atlan-Tapiero, nous avons attaqué le règlement intérieur du 12ème, notamment en raison de son utilisation de l’écriture inclusive.
Voici une présentation vidéo de ce recours sur la chaîne CNEWS, lors d’une émission du 24 février 2021, consacrée à l’écriture inclusive.
Et notre communiqué de presse :
Trois élus LR – Changer Paris disent NON à l’écriture inclusive !
Ils attaquent en justice le règlement intérieur du 12ème arrondissement de Paris pour mettre un point final au point médian.
Monsieur Matthieu SEINGIER, Madame Valérie MONTANDON et Madame Corinne ATLAN-TAPIERO, élus du conseil du 12ème arrondissement de Paris, membres du groupe Les Républicains (Changer Paris), ont déposé, le 30 janvier 2020, un recours devant le tribunal administratif de Paris contre le règlement intérieur parce qu’il est rédigé en écriture dite « inclusive ».