Conseil du 12e arrondissement du 21 juillet 2020

Retour sur le conseil du 12e arrondissement du 21 juillet 2020, le 2e de la nouvelle mandature, qui a été marquée par de nombreuses nominations aux différentes instances.

A cette occasion, j’ai pu m’étonner qu’aucun membre de l’opposition ne puisse siéger au sein du Conservatoire Paul Dukas. Peut-être que notre position contre les tirages au sort gène.

Corinne Tapiero a aussi pu critiquer le fait que nous soyons rejetés de certains conseil d’administration d’écoles.

Franck Margain a aussi regretté, au nom de notre groupe le rejet de voir un membre de l’opposition au sein du conseil d’administration du collège Paul Valéry, alors que nous étions prêts à renoncer à d’autres nominations. et que ce conseil comporte trois élus.

Ce rejet est plus que critiquable car ce collège fait l’objet d’une restructuration à l’instar de celle du lycée éponyme, portée par la région, dont Valérie Montandon et Franck Margain sont élus, et la présence d’un élu régional était logique pour trouver une cohérence entre les deux projets. Mais comme l’illustre cet article, un peu orienté, de la mairie du 12e, de février 2020, il y a bien une volonté de séparer lycée et collège (voir l’article).

Durant ce conseil du 12e arrondissement du 21 juillet 2020, Corinne Tapiero a ainsi été désignée comme le représentant de l’opposition au sein de la commission logement (qui attribue la part de logement sociaux de l’arrondissement) et de la commission crèche.

Valérie Montandon et moi-même avons été désigné au sein du conseil de sécurité et de prévention de la délinquance d’arrondissement (CSPDA), auquel je faisais déjà parti depuis 2014, et dont les lecteurs de ce blogue ont déjà pu suivre les résumés (par exemple le premier de 2014).

J’ai pu aussi être désigné, avec mes collègues Franck Margain et Françoise Marcin au Comité de Gestion de la Section du CASVP du 12e arrondissement.

PROCHAINEMENT UN TABLEAU AVEC LA LISTE DES NOMINATIONS PAR COMMISSION

Après ces nominations, le conseil d’arrondissement a pu reprendre un cours normal avec, comme première délibération, l’adoption du compte administratif 2019 de l’Etat Spécial du 12e arrondissement de Paris, qui bizarrement, était défendu par un élu qui n’était pas membre de l’ancienne mandature.

https://twitter.com/LR_75_12/status/1285633478013390850

J’ai d’abord rappelé que, dès lors que nous avions voté contre l’état spécial de 2019 (= budget de l’arrondissement), il est logique de maintenir notre position pour sa conclusion administrative. J’ai aussi noté que la consommation des crédits globale était en baisse par rapport à l’année précédente, notamment la partie investissement où seuls 46,5 % des crédits mandatés ont été consommés. Parmi cette partie, il faut souligner la part concernant les conseils de quartiers (qui déjà sert à financer des projets qui devraient entrer dans le budget de la ville), cela montre que des économies plus importantes auraient pu être faites.

Betty Smith (source Wikipedia)

Le conseil du 12e arrondissement du 21 juillet 2020 a ensuite examiné la dénomination Bessie Smith au Centre Paris Anim’ situé 19, rue
Antoine-Julien Hénard. Franck Margain s’est exprimé sur le sujet, non pour critiquer le choix de l’auteur du Lys de Brooklyn (bien qu’il aurait aussi pu s’étonner de l’absence totale de lien entre l’écrivain américain et Paris ; nous sommes loin du Lys dans la Vallée), mais pour s’étonner de la méthode. En effet, l’exposé des motifs de cette délibération évoquait une consultation des habitants dont nous n’avons jamais entendu parlé. Il a donc interrogé légitimement l’exécutif sur la manière dont ce nom avait été proposée. Nous attendons toujours la réponse.

Je me suis ensuite exprimé sur la proposition de subvention d’un montant de 170.000 euros à l’établissement culturel le 100, pour souligner la qualité de cette institution et surtout rexposer les critères de vote de subventions de notre groupe :

  • Lien des activités de l’association avec le 12e arrondissement ;
  • Présentation exhaustive du projet justifiant la demande de subvention (présentation de l’association, présentation du budget, bilan de l’utilisation des subventions précédentes) ;
  • Pertinence du projet.

Notre groupe, par la voix de Corinne Tapiero, s’est abstenu sur l’attribution d’une subvention d’un montant de 253 078 euros à un collège au titre du Budget Participatif des collèges et à deux collèges au titre du Budget Participatif parisien, pour détournement de l’esprit du budget participatif.

Nous avons aussi voté contre une subventions d’un montant de 110 000 euros à cinq associations pour, je cite l’intitulé « leurs actions visant à favoriser la participation des habitants des quartiers populaires dans le cadre du Budget Participatif 2020« .

J’ai pu m’étonner qu’il s’agisse en réalité d’une subvention pour aider à dépenser des subventions ! J’ai en effet rappelé que l’objet même des services de communication de la Ville de Paris, dont on connait le nombre effarants d’agents), étaient d’expliquer le fonctionnement des dispositifs de la Ville de Paris. Il y a encore une volonté d’utiliser des moyens publics pour financer des associations dont l’efficacité de leur rôle n’est pas démontré (il n’y a toujours pas de bilan de leur action).

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