La manière dont la région Île-de-France est gérée constitue la meilleure preuve de ce que peut devenir la ville de Paris si ses clefs sont confiées à la Droite, comme l’illustre la rénovation du Lycée Arago.
Souvenez-vous, dans une interview de Valérie Pécresse, que j’avais eu l’honneur d’effectuer, en octobre 2014, dans notre journal local, la candidate au poste de la région Ile-de-France mettait en avant la vétusté du lycée Arago comme exemple du laisser-aller de la gestion de Jean-Paul Huchon (lire ici).
Un article de ce site du 31 août 2015 était aussi consacré au retard des travaux du lycée Arago (lire ici). Cet article rappelé que l’état de vétusté de l’établissement avait été dénoncé dès 2006 mais que la majorité socialiste (parti dont est membre Emmanuel Grégoire et Sandrine Mazetier) a attendu 2013 pour inscrire les premiers crédits au budget de la région… pour les premières études.
Les choses ont heureusement changé avec la nouvelle majorité. En mars 2017, un plan d’urgence, doté de 5 milliards d’euros entre 2017-2027 a été adopté pour les lycées franciliens, afin de répondre à la vétusté de près d’un tiers des établissements et aux enjeux démographiques.
Par ailleurs, Valérie Pécresse s’engageait aussi dans l’adaptation aux nouveaux usages pédagogiques. C’est ainsi que le lycée Arago est devenu 100 % numérique.
Ce 11 décembre 2019, avec mes collègues Valérie Montandon et Franck Margain (tous les deux conseillers régionaux), nous avons pu accompagner la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, et le recteur de Paris dans la visite du lycée Arago, pour y découvrir ces rénovations et innovations.
Pour mémoire, le lycée Arago est un lycée d’enseignement général et technologique. Il compte 750 élèves répartis en 21 divisions. Ses filières après la Seconde sont les suivantes : technologique (STMG : sciences et technologies du management et de La gestion), scientifiques (dont sciences de l’ingénieur et sciences de la vie et de la terre), économique et sociale.
Des locaux alliant valorisation du patrimoine, fonctionnalité et transformation numérique
Construit en 1880, dans le cadre de Loi Guizot du 28 juin 1833, le lycée qui porte le nom d’un homme de science et engagé de la révolution des trois glorieuses qui amènera la 2ème République, François Arago, fleure bon le XIX siècles. Son patrimoine est exceptionnel, comme le montre la photo de gauche. Il a été pensé de manière fonctionnelle, ne nnécessitant pas de création particulière (hormis un superbe amphi et une nouvelle salle informatique, évoqué plus loin).
Les travaux ont donc porté, selon le document officiel de la région sur :
- La réfection du bâti existant vétuste,
- La restructuration des lieux de vie; salles de classes ; zones communes et amélioration de l’accessibilité handicapés,
- La restructuration des locaux d’enseignement scientifique,
- L’amélioration del’isolation thermique des locaux,
- Le remplacement des menuiseries extérieures.
Le lycée Arago est doté de manuels et ressources pédagogiques numériques
La réforme nationale du baccalauréat 2019-2021 donne une place accrue au numérique et met en place de nouvelles modalités de passage du bac pour les élèves des lycées généraux, technologiques et professionnels. Pour y faire face, la région Ile-de-France a pris en charge l’achat des ressources numériques et de l’ordinateur (de marque française – dont j’ai oublié (sauf pour les Terminales). Les manuels permettent d’effectuer des exercices interactifs.
Par ailleurs, l’ensemble des classes comportent un tableau numérique. Mais ce n’est heureusement pas pour cela que le cahier ou livre ont disparu comme nous avons pu nous en rendre compte. Une exception, la salle informatique où les bureaux ont disparu au profit de chaise à roulette. Ailleurs, au contraire, j’ai pu apprécier la mise en valeur du patrimoine du lycée Arago, comme le fait d’avoir réparti les locaux de vitrine afin d’accueillir la très vieille collection d’instruments scientifiques ou d’animaux naturalisés, qui laissent un certain charme.
La visite s’est achevée dans le nouvel amphi, où, après les discours du proviseur, du recteur de Paris et de Valérie Pécresse, la plaque d’Arago rénové a été dévoilée. Le prochain défi du 12e est bien sûr la réfection du lycée Paul Valéry