Dès la fin des années 1990, à la suite du succès de la Promenade Plantée de Daumesnil, premier jardin créé sur un ancien viaduc ferroviaire, inauguré par Jacques Chirac en 1993, l’équipe municipale avait commandité à l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR) une étude complète sur la Petite Ceinture (Réflexions et études pour le réaménagement de la Petite Ceinture. Dossier de synthèse novembre 2000 – 123 pages) en vue de procéder à son aménagement et à l’ouverture au public de tout ou partie de ce site.
Malgré de nombreux engagements de campagne sur ce thème tant en 2001 qu’en 2008, en particulier dans le 12ème arrondissement, l’équipe municipale actuelle a attendu la veille des élections municipales de 2008 pour procéder au premier aménagement d’une courte section dans le 16ème arrondissement (sentier nature).
Il aura ensuite fallu attendre 2011 et l’approche de nouvelles élections municipales pour que Madame Hidalgo s’intéresse à nouveau au sujet en commandant à l’APUR une mise à jour de son étude de novembre 2000.
Parmi les lignes directrices des préconisations de l’APUR, on peut citer :
- la suppression de l’usage ferroviaire sur le sud de la petite ceinture ;
- le maintien d’un usage ferroviaire sur l’Est de la Petite ceinture (19ème, 20ème et 12ème) ;
- la permanence des usages ferroviaires intensifs sur l’ouest (RER C) et entre les faisceaux Gare de l’Est-Gare du Nord et Gare de Lyon-Gare d’Austerlitz ;
- la nécessité de développer une politique relative aux dernières gares existantes aujourd’hui, médiocrement utilisées et entretenues.
La discrète concertation lancée fin 2012 et clôturée en février 2013 sur le sujet s’est conclue – sans surprise – par une demande quasi unanime des citoyens : « Cessons de ne rien faire de la Petite Ceinture ».
Cet attentisme n’a que trop duré, il est temps de permettre aux parisiens d’accéder à la Petite Ceinture dans le cadre d’un véritable projet d’ensemble, d’en faire une nouvelle ligne de vie pour Paris.