Article rédigé le 6 février 2013 pour le feu blogue "12ensemble.com"
Alors que la 8e circonscription ne se caractérise toujours pas par une politique en faveur de la famille (au contraire, au-delà du petit nombre de crèches, seuls les très aisés et les très aidés des jeunes actifs peuvent se permettre de rester vivre dans cet arrondissement, faute de pouvoir offrir à leur futur foyer un toit décent), Sandrine Mazetier, votre député, a une exigence fondamentale en ces temps de crise : renommer “l’école maternelle” en “première école“ (voir ici la question écrite posée au ministre de l’Education nationale).
Du même acabit que l’idée de François Hollande, convaincu de combattre le racisme en supprimant le mot race de la Constitution, cette proposition, sous prétexte de contribuer à la lutte pour l’égalité ”homme-femme”, est symptomatique de la croyance d’un grand nombre d’élus du parti socialiste ou du “parti vert”, que seule la régénération d’un monde nouveau, d’un homme nouveau, avec l’emploi de nouveaux termes apportera le bonheur commun.
En effet, la proposition de Madame MAZETIER, consistant à effacer le terme “maternelle”, qui selon elle “laisse entendre que l’univers de la petite enfance serait l’apanage des femmes et véhicule l’idée d’une école dont la fonction serait limitée à une garderie“, outre qu’elle laisse transparaître une singulière conception du rôle de mère, appartient à un courant militant particulier. Ce courant soutient que les institutions publiques, notamment par leurs intitulés, contribuent à la construction sexuée des individus. Pour ces idéologues, qui nient toute altérité, le genre n’est qu’une construction sociale.
Cette question écrite de Madame Mazetier est donc l’occasion de déplorer, sincèrement, qu’autant de représentants de la Nation soient à ce point aveuglés par la théorie du genre ou idéologie « Queer » (dont la grande prêtresse est Judith Butler, avec son livre Ces corps qui comptent), fondée sur le refus de toute différence constitutive de notre humanité et, faut-il le rappeler, sur la réification du corps humain, pour croire à de telles aberrations…
MS